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Oyem, 1er avril 2024, (AGP)- La procureure de la République près le tribunal de 1ere instance d’Oyem, Perrine Ada Obiang, a présidé la cérémonie solennelle de libération de 169 détenus. Ces derniers ont été éligibles à la remise gracieuse de peines, décidée par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
« Etre graciés sous-entend donc pour vous, anciens détenus, qu’une seconde chance vous est accordée Saisissez là, ne la laisser pas passer et décidez, en votre fort intérieur, de changer de mode de vie », a déclaré la procureure, rappelant que des jeunes prisonniers scolarisés en milieu ont obtenus les diplômes de brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du baccalauréat.
Elle a, en outre, rappelé aux bénéficiaires de la remise gracieuse de peines, qu’ils ont l’obligation de s’acquitter de leur condamnation au titre de dommages et intérêts au bénéfice des parties civiles. Sous peine de voir les parties civiles utiliser, le cas échéant, soit les voies de recours, soit les voies d’exécutions pour contraindre les gracier à s’exécuter.
Les officiels lors de la cérémonie
Pour sa part, le lieutenant-colonel Jean Pierre Mavoungou est revenu sur la préservation des droits et des libertés.
« Considérant la surpopulation carcérale, qui caractérise l’ensemble des établissements pénitentiaires, cette mesure présidentielle a un impact salutaire perceptible, car elle se traduira, entres autres par une amélioration nette des conditions de détention résultant de la baisse des effectifs », a indiqué le directeur de la prison centrale d’Oyem.
Parmi les graciés, l’on note 28 ressortissants étrangers, dont la majorité est de nationalité Camerounaise.
EMM/ANM/DT
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