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Libreville, 16 mars 2024 (AGP) – A l’issue de la première journée du congrès de réconciliation de la communauté musulmane qui s’est ouverte, ce samedi 16 mars 2024, à Libreville, l’Imam Benyamin Andjoua Obolo a été confirmé, par un collège des Imams du Gabon, représentant les neuf provinces du pays, comme président du Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon (CSAIG), a constaté un journaliste de l’AGP.
La mosquée centrale de Libreville a accueilli du monde ce samedi pour la première session du congrès de réconciliation des frères musulmans. Le collège des Imams représentant les neufs provinces du Gabon a porté son choix sur l’Imam Benyamin Andjoua Obolo, pour diriger le Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon (CSAIG), après avoir assuré l’intérim de la présidence de l’institution jusqu’à ce jour.
«Le collège des Imams, tous représentés ont choisi Benyamin Andjoua Obolo. Avec tout le respect que nous avons pour le président de la République gabonaise, nous avons besoin qu’il nous accompagne en tant que garant de la paix et pour l’intérêt de la Nation et de la communauté musulmane», a indiqué Imam Abdoul Fatakh Moumbarakala.
Le nouveau président du CSAIG, l’Imam Benyamin Andjoua Obolo est contesté par la présidence de l’institution déchue le 30 août 2023. Ils estiment que les consignes données par le président de la République, le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema n’ont pas été respectées.
«Nous avons été reçu, hier vendredi 15 mars, par le chef de l’État garant de la sécurité et de la paix dans notre pays. Il a voulu amorcé notre incompréhension et nous voyons qu’il y a des personnes qui ne respectent pas la décision du président de la République qui a fait le choix pour la communauté en la personne du frère Abdul Razzaq Guy Kambogo en tant que chef de la communauté», relève Imam Tijani Baba Gana, qui ne reconnaît pas l’élection du président Benyamin Andjoua Obolo.
La communauté musulmane est en crise depuis le 30 août dernier. La tenue de ce congrès avait pour objectif de la désignation d’un nouveau président élu par l’ensemble des musulmans et la rédaction d’une nouvelle charte, en vue de sortir de ce conflit qui fragilise et divise la communauté. Malheureusement, au regard des évènements, la double communication divergente faite par les deux parties, la première journée qui devrait mettre un terme au conflit est un échec. Chacune des parties prévoie de poursuivre leurs activités séparément.
TYM/CBO/FSS
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