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Une foire des femmes pour la valorisation de leurs compétences

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Libreville, 10 Mars 2024 (AGP) – La « Foire des femmes », organisée par l’Archidiocèse de Libreville et la Communauté catholique mère du divin amour, à travers la fraternité Fiat, s’est tenue du 9 au 10 mars 2024 à Libreville, sous le thème « Femme autonome au cœur du développement ».

Cet événement, organisé pendant deux jours, avait pour objectif de mettre en valeur le rôle essentiel des femmes dans le processus de développement économique du pays.

Plusieurs activités telles que des conférences, des séances de réseautage, une exposition-vente, des aires de jeux et des options de restauration, ont offert aux participantes des opportunités d’apprentissage et de partage d’expérience.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il est essentiel, comme l’a souligné la promotrice de l’épicerie Terre des Bantus, Loris Zamba, de travailler sur la construction de soi. Il est également important de comprendre les mécanismes qui entrent en jeu dans la décision d’entreprendre et de développer son intelligence financière en maîtrisant les notions d’achat et de vente. En effet, ces décisions peuvent avoir un impact significatif sur nos finances en nous appauvrissant ou en nous enrichissant.

La juriste, Sandrine Ada, qui a intervenu sur le thème « comment sortir de l’informel pour le formel », a insisté sur l’importance de formaliser les activités des femmes entrepreneures. La création d’une entreprise sérieuse devrait suivre les procédures d’immatriculation au greffe, à la CNSS et de s’acquitter de ses obligations fiscales. Ces démarches permettent l’accès aux marchés, facilitent l’intégration dans des réseaux professionnels et ouvrent la voie à l’obtention de financements, notamment des crédits bancaires.

Pour sa part, la cheffe d’Agence au compte de la microfinance Sodec, Anaïs Mbigou, a souligné que leur institution accompagne et accorde des crédits aux entreprises une fois qu’elles sont formalisées, sur la base de leur épargne. «Les montants des crédits octroyés dépendent de l’activité de l’entreprise, avec des taux variant entre 3 et 6% et ça ne concerne que les Gabonais. Pour les demandes de crédit des Gabonais, l’État garantit ces prêts afin de favoriser le développement des entreprises et leur accès au financement», a-t-elle expliqué.

Au regard des thématiques abordées, on peut dire cette foire a contribué à la valorisation du travail des femmes, à la mise en avant de leurs compétences et de leur potentiel entrepreneurial.

LKM/FA/FSS

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