Libreville, 9 mars 2024 (AGP) – Les collectifs des victimes et des rescapés du naufrage du navire « Esther Miracle », avec le soutien du Comité de transition pour la Restauration des institutions (CTRI), ont commémoré ce samedi 9 mars à Libreville, le premier anniversaire de cette catastrophe maritime qui avait fait au mois 40 morts et des disparus, a constaté l’AGP.
La cérémonie s’est déroulée au Port-môle de Libreville, où le ferry « Esther Miracle » de la compagnie Royal Coast, qui faisait la navette entre Libreville et Port-Gentil (capitale économique du pays) avait embarqué des passagers à destination de la dernière ville citée, dans la nuit du 8 au 9 mars 2023.
Parmi les officiels, le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, son Vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, et plusieurs membres du gouvernement.
L’ on note également la présence de plusieurs Officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité, des familles des victimes et connaissances venus prendre part à cet événement.
« Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement en vos différentes qualités. Je n’avais pas prévu de prendre la parole à cette cérémonie, car d’entrée, ceux qui sont qualifiés pour parler à cette cérémonie ont déjà parlé. Les naufragés ont parlé, les représentants de leurs familles ont parlé, ceux qui les ont porté secours ont parlé, tous ont parlé de façon touchante. Mais puisque vous me demandez de dire quelque chose, je vais commencer par rendre grâce à Dieu parce que sur les 100 et quelques personnes qu’il y avait dans ce bateau, un très grand nombre est revenu » a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Ndong Sima, revenant sur les circonstances de ce drame, a voulu apaiser le chagrin des familles des disparus. « Dans la vie, il y a des circonstances qui ne dépendent pas de nous (…) la qualité des navires, des équipements que nous utilisons. Mais les circonstances dans lesquelles certains événements se produisent ne dépendent pas toujours de nous » a-t-il souligné ajoutant : « Plus jamais ça au Gabon, par notre faute ou par notre négligence ».
Au lendemain de ce drame, les familles des victimes avaient décidé de se regrouper en collectifs afin de mieux entreprendre les démarches y relatives. Elles avaient de ce fait, formulé plusieurs proposions dont certaines n’ont pas abouties. Parmi celles-ci, l’établissement d’une journée et l’érection d’une stèle au Port Môle de Libreville.
WAN/CBO/DT
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