Ogooué-Maritime

Faits-divers: une femme décède après le retrait d’une pince chirurgicale oubliée dans son ventre

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Port- Gentil, 08 mars 2024, (AGP) : Entre deux césariennes réussies et une opération pour des kystes ovariens, une pince chirurgicale a été oubliée dans le ventre de dame M.M. C’est seulement 17 mois plus tard qu’elle le découvre. Elle meurt, malheureusement, quelques heures après le retrait de cet instrument chirurgical, a-t-on appris.

Les faits se déroulent à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime, plus précisément au Centre hospitalier régional de N’tchengué (CHR). La victime, nommée M.M, était une patiente du Dr. J.P.N, gynécologue obstétricien au Centre hospitalier régional de N’tchengué (CHR), il y’a quelques années.

Après deux césariennes réussies, elle a consulté à nouveau pour des douleurs abdominales et pelviennes. Le Dr. J.P.N a diagnostiqué des kystes ovariens et lui a recommandé une opération chirurgicale, chose qui a été faite. Dix-sept (17) mois plus tard, donc le 05 mars dernier, cette dernière est retournée à l’hôpital de Ntchengué avec de fortes douleurs. Lors de la consultation, le médecin qui l’a reçu a suspecté une anomalie nécessitant une intervention chirurgicale. Et voulant en être certain, il lui a fait un bon d’examen radiologique.

Dame M.M est allée faire cet examen dans une autre structure sanitaire de la ville. Selon les indications du spécialiste qui l’a reçu, les résultats émanant de cet examen ont révélé la présence d’une paire de ciseaux dans le ventre de la défunte. La famille aussitôt alertée par le radiologue s’est rendue à l’hôpital de N’tchengué et a présenté lesdits résultats. Une intervention chirurgicale d’urgence a été effectuée. Mais malheureusement, dame M.M a rendu l’ âme  quelques heures après.

Cependant, lors de l’opération chirurgicale, c’est la pince hémostatique qui a été retrouvée dans le ventre de la défunte et non la paire de ciseaux comme l’aurait signifié le radiologue.

Étant donné que l’opération antérieure aurait été faite par le gynécologue obstétricien J.P.N, assisté par le chirurgien viscéral le Dr R.M, tous deux mutés ailleurs, l’on insinue que c’est à eux qu’incombe cette erreur médicale.

La famille de la défunte a engagé des poursuites judiciaires, non seulement contre le Centre Hospitalier Régional de N’tchengué ; mais aussi contre son personnel.

Une enquête est en cours pour établir les responsabilités dans cette erreur médicale tragique.

PMA/ANM/ DT

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