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Journée internationale des droits de la femme : sensibilisation sur le régime matrimonial et droits successoraux 

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Libreville, 08 mars 2024 (AGP) – Le délégué spécial de la commune de Libreville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, a ouvert les travaux de renforcement des capacités en faveur des femmes de sa municipalité, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, commémorée, ce vendredi 8 mars 2024 partout dans le monde, a constaté l’AGP.

À l’occasion de cette journée qui a eu pour thème international «Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme», la mairie de Libreville a jugé utile de s’inscrire dans une approche pédagogique en organisant un atelier de renforcement des capacités sur le thème «le régime matrimonial et les droits successoraux», selon le délégué spécial de la commune de Libreville,

Le Général Jude Ibrahim Rapontchombo a estimé que la femme de sa municipalité ne pouvait pas rester en marge de cette célébration. D’où l’organisation de cet atelier pour que ces femmes soient édifiées sur les droits et les devoirs en matière d’état civil et de succession.

Il a été question pour les experts d’expliquer aux participantes l’importance de bien choisir le régime matrimonial, lors de la constitution du dossier de mariage et de connaître  leurs droits et devoirs.

Jeanne Simone Akeret Malouta-Nguema, experte des questions matrimoniales à la mairie de Libreville, a expliqué qu’ : «il y a deux options à savoir : l’option monogamique, l’option polygamique. Et trois régimes, notamment le régime de la communauté des biens et la séparation des biens et le régime conventionnel fixé par un contrat.

En ce qui concerne le régime polygamique, il implique systématiquement le régime de séparation des biens. Lorsqu’il s’agit du régime monogamique, les couples auront le choix entre une communauté des biens, mais qui débute à la date de la célébration du mariage, la séparation des biens s’ils ne trouvent pas leur compte dans les deux régimes qui ont été évoqués. Ils ont le choix de contacter un notaire pour que soit dressé un contrat de mariage à leur endroit. 

La Directrice générale des services aux usagers, Akeret Malouta, a signifié qu’en République Gabonaise, parmi les régimes matrimoniaux présentés dans le code civil, il n’y a pas le régime universel. Un régime qui consiste à ce que les bien acquis avant et pendant le mariage soient les biens communs aux époux.

Dans un tout autre plan, les droits successoraux concernent les ascendants, les descendants, le conjoint survivant.

«Il y a également la question des collatéraux, des oncles, des frères, des petits-fils, donc les collatéraux ne peuvent participer au conseil successoral, ne peuvent hériter des biens de leur parents et si et seulement si, il n’y a pas des héritiers légaux», a fait savoir Ovono Grevis, un formateur.

 

Journée de sensibilisation, de mobilisation et d’actions, la Journée internationale des droits de la femme est l’occasion de faire le bilan des avancées, de sensibiliser sur leurs droits, de mettre en avant les initiatives qui place les femmes au cœur de la création, ainsi qu’aux participants à la vie sociale, politique et économique d’une Nation.

Cette rencontre s’est soldée par la remise des attestations aux participantes.

RNA/CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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