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Libreville, 1er mars 2024 (AGP) – La célèbre artiste chanteuse et compositrice gabonaise, Annie Flore Batchiellilys a animé jeudi soir, une conférence sur le thème : « Médiation professionnelle dans l’industrie culturelle et créative », a constaté l’AGP.
Invitée pour la clôture de la première édition du festival pluridisciplinaire baptisé » Black History Arts « , qui a eu lieu au Centre culturel français de Libreville (CCF), la musicienne a insisté sur la nécessité de cultiver l’esprit d’unité et du vivre ensemble au détriment du conflit.
Elle a expliqué que « rien ne peux se faire quand on est divisé ». D’où l’importance de repartir aux sources lorsque l’on vivait en altérité plutôt qu’en adversité comme aujourd’hui.
« Aimons nous vivant » , a lancé Annie Flore Batchiellilys dans une salle prise d’assaut par divers artistes gabonais évoluant dans le rap, la chanson, la créativité etc.
Consciente du fait que c’est l’union qui fait la force, l’artiste a invité les uns et les autres à consolider leurs liens de fraternité et d’amitié plutôt que d’avancer en rangs dispersés dans leur carrière.
L’artiste gabonais, leur a par ailleurs rappelé la responsabilité qu’ils ont à assumer dans le développement du pays.
« Alors, aujourd’hui je fais de la médiation professionnelle mon entreprise. Je l’ai choisie parce que quand la relation est dégradée la médiation professionnelle a des outils pour restaurer », a-t-elle indiqué.
Ainsi, cette dernière a décidé de transcrire les outils reçus et de choisir quels sont les modules qu’elle va utiliser en guise de solution pour restaurer l’entente dans son pays.
« … Le peuple gabonais était un peuple qui était en altérité parce que quand la grand-mère faisait à manger elle se souciait de la personne qui allait arrivée chez nous (…) sans savoir sa couleur de peau ni d’appartenance religieuse, c’est un humain qui allait cogner à la porte et c’est tout », a argumenté Annie Flore, lors de son exposé.
Ainsi lors de cette conférence l’accent a été mis sur un retour aux sources.
WAN/CBO/DT
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