Libreville, 27 février 2024 (AGP)- Engagé depuis plusieurs mois, dans une bataille juridique pour une parcelle de 7439 m2, située dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, le Groupe scolaire « Les Comélines » a finalement eu gain de cause lundi , après la notification de la décision de Justice, a-t-on appris.
Propriété de la Société civile immobilière (SCI), le site litigieux situé à Avorobam dans la zone dite « en face de la cité Marocaine », avait été acquis en août 2018, par le Groupe scolaire » Les Comélines ». S’en est par la suite suivi, une série de conflits avec d’autres prétendus acquéreurs, via d’autres vendeurs. Ce qui a poussé l’établissement scolaire privé à recourir à la justice pour défendre ses parcelles N°13 et N°14 YU3 du Plan Cadastral d’Akanda.
La dernière bataille juridique a encore donné raison Aux Comélines le 30 novembre dernier, face à un compatriote gabonais. Ce dernier avait vendu les mêmes lots, à un investisseur camerounais, sans toutefois posséder de réels droits de vente. Lequel n’a pas tardé à entamer des travaux de construction. Malheureusement, le juge référé a décidé d’une cessation immédiate desdits travaux.
Notifié dans un premier temps, le vendeur « fautif » a visiblement fait fi de la décision de justice, en s’abstenant de prévenir son client camerounais de la situation litigieuse du terrain, et en le laissant poursuivre les travaux.
Informé depuis peu, l’investisseur camerounais ne voulant pas libérer les lieux, a été contraint, sur instruction du procureur de la République et avec le concours de la force publique, et sous la supervision d’un huissier, de cesser toute activité et de libérer les lots de terrain au profit du Groupe scolaire possédant les titres fonciers.
Une énième situation qui vient une fois de plus attirer l’attention sur les mécanismes d’acquisition de parcelles en vigueur, en République gabonaise.
WM/CBO/DT
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