Délestages d’électricité : la Seeg indexée pour dommage d’appareils électriques dans les ménages à Oyem

Oyem, 24 Février 2024 (AGP) – De nombreux foyers Oyemois perdent leurs appareils électriques ces derniers mois, en raison des violentes coupures d’électricité occasionnées par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg). Les populations interpellent, une fois de plus, les autorités.

Postes téléviseurs, ventilateurs, congélateurs, nombreux sont les foyers qui se plaignent d’avoir perdu un ou plusieurs de ces appareils, dans l’indifférence de la direction régionale de la SEEG murée dans un mutisme de mauvais foi

‘’La semaine écoulée, mon congélateur a été endommagé par une interruption intempestive d’électricité. D’ailleurs je ne suis pas le seul concerné dans mon quartier, les mots me manquent pour qualifier ce que la SEEG nous fait subir. En plus nous ne pouvons même pas obtenir satisfaction pour nos appareils détruit ‘’ s’exaspère Joseph Ndong un habitant du quartier Angone, dans le 1er arrondissement, manifestement très remonté.

Au quartier Tsougou-Tsougou, toujours au 1er arrondissement, c’est un couple qui a perdu son poste téléviseur et le ventilateur de leur fils.

‘’Nous étions en train de suivre la télévision lorsqu’une coupure d’électricité est survenue, avant que le poste ne s’éteigne brusquement, suivie d’une odeur de plastique brulée’’, confie Marie-Paule O, qui ajoute que le ventilateur de la chambre de son fils a également été cramé au cours de cette même soirée.

La liste des dommages collatéraux causés par la SEEG n’est pas exhaustive et la situation est devenue à ce point préoccupante qu’elle a été invoquée lors de la session municipale, le 16 février dernier.

L’absence de communication et d’information de la direction régionale de la SEEG n’est pas de nature à apaiser l’anxiété d’une population, qui ne sait plus à quel saint se vouer.

‘’Nous avons beau fustiger cette situation que nous endurons depuis des années, les autorités ne réagissent toujours pas, il ne nous reste plus qu’à barrer la voie publique comme cela se fait dans les autres villes par les populations dépassées, elles aussi, par cette condition‘’, se désole Gérard M. Gabonais la quarantaine domicilié au quartier Adzougou.

En définitive, les populations d’Oyem ne sont pas près de voir le bout du tunnel pour ce qui est du déficit de fourniture d’énergie électrique.

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