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Culture : la langue maternelle comme porte d’accès à la bonne gouvernance

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Marie France Moussavou, représentante du ministère de la Culture.

Libreville, 21 Février 2024 (AGP) – Célébrée le 21 février de chaque année, la journée internationale de la langue maternelle a été commémoré ce mercredi  à la maison Georges Rawiri, sous le thème :  «La langue maternelle comme porte d’accès à une bonne gouvernance», en présence des représentants de l’Unesco au Gabon, et ceux du ministère de la Culture, des responsables de Radio Gabon et Gabon Télévision, et des ONGs œuvrant dans la valorisation des langues maternelles, a-t-on constaté.

Dans son discours circonstanciel, Marie France Moussavou, représentant le ministre de la Culture, a indiqué que «cette journée est célébrée pour rappeler à l’humanité entière que la diversité linguistique est essentielle pour un développement durable», précisant que le thème de cette année invite non seulement à discuter sur des capacités potentielles de la langue maternelle à contribuer à la culture de la bonne gouvernance, mais aussi à reconnaître sa force comme gage de développement d’un pays.

Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à des panels de discussions animés par Dr. Jollymet Ekomy, civilisationniste et professionnel de langue, Martial Idoundou, journaliste indépendant, Noélie Ayétébé, enseignante de français, et Hermann Junior Moussodou, doctorant en anthropologie linguistique et du patrimoine.

Les panélistes prenant part à la commémoration de la journée mondiale des langues maternelles.

Le docteur en linguistique et enseignant-chercheur au département des sciences du langage, Japhet Niama Niama, a  déploré la perte de cette identité culturelle. «On a l’impression que parler nos langues nationales est une honte, alors que ces langues sont le véhicule par excellence de la culture. On ne peut pas penser à sauvegarder une culture si on ne sauvegarde pas la langue », a-t-il fait savoir.

Pour pallier le problème de la transmission culturelle, certains organismes, comme OMANDA, ont été introduits dans les établissements pour l’apprentissage des langues maternelles. C’est le cas à l’école privée de Ntoum,  »Les Petits câlins », où les élèves, présents pendant cette célébration, ont presté dans leurs langues maternelles.

L’assistance venue prendre part à la cérémonie.

Les organisateurs ont par ailleurs rendu un hommage à feu Maëlle Manomba, journaliste et présidente de l’Association culturelle pour la promotion des langues nationales du Gabon, ‘’Osons léguer notre héritage‘’, dont la famille et les proches étaient présents.

LNL/CBO/FSS

 

 

 

 

 

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