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Oyem, 15 février 2024 (AGP ) – La seconde phase du recensement des gabonais vivants avec un handicap, dans la province du Woleu-Ntem (Nord), a démarré le 12 février dernier dans le département du Woleu, a-t-on constaté.
Cette seconde phase, qui concerne prioritairement les jeunes, scolarisés et non scolarisés, connaît un engouement évident, a constaté l’AGP.
‘’Je puis vous assurer que mes hommes sont déployés depuis le premier jour sur les sites retenus ici à Oyem. Pour ce qui est du département du Woleu, ça se passe bien ! À ce jour, nous avons déjà recensé plus d’une centaine de personnes. Il faut dire qu’il s’agit d’une opération de rattrapage. Car, la principale opération de recensement a eu lieu au mois de décembre dernier’’, a indiqué le directeur provincial des Affaires sociales, Paul André Ndong Abô.
Ce dernier a lancé un appel aux chefs des établissements scolaires et aux chefs de familles, afin qu’ils sensibilisent les jeunes handicapés sur l’intérêt qu’ils ont à aller se faire recenser sur les différents sites retenus par le ministère des affaires sociales pour l’opération.
Le directeur provincial des Affaires sociales a regretté l’insuffisance du nombre des agents recenseurs retenus, quatre au total y compris le superviseur qu’il est, pour la province qui compte cinq départements. Toute chose qui rend difficile la réussite complète de la présente opération de recensement des gabonais vivant avec un handicap et dont la fin est fixée au 1er mars.
‘’Vous savez, mon appréhension c’est d’avoir des statistiques assez peu fiables, du moins pour la province du Woleu-Ntem, parce qu’il n’est pas certain que tous les handicapés fassent le déplacement pour se rendre aux sites d’enregistrement. Prenons l’exemple d’une personne handicapée paraplégique du 3e âge vivant dans la précarité dans un village reculé d’un canton, comment fera-elle pour venir se faire recenser en ville ? ’’, s’est interrogé M. Ndong Abo.
Au Gabon, sont considérés comme vivants avec un handicap, les les personnes atteintes d’albinisme, de drépanocytose, les mal voyants, les malentendants, les sourds-muets, les trisomiques, les épileptiques, les aveugles, les personnes à mobilité réduite, entre autres. Ils reçoivent de l’Etat des aides multiformes dont une allocation financière annuelle.
Le directeur provincial des Affaires sociales du Woleu-Ntem a, en outre, relevé que l’absence de véhicules de service freine le rendement de son service. En pareille circonstance, a-t-il noté, le déploiement des agents recenseurs dans les chefs-lieux départementaux aurait été plus efficient, s’ils étaient dotés de moyens roulants. De ce fait, il serait souhaitable, à l’avenir, pour le succès ce type d’opération, que ces derniers aient des véhicules pour se rendre dans les villages les plus reculés.
Pour cette seconde phase du recensement des gabonais vivants avec un handicap, le ministère des Affaires sociales bénéficie de l’appui de l’Unicef.
EMM/ANM/FSS
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