Lambaréné, 12 février 2024 (AGP) – Le ministre des Eaux et Forêts, le général Maurice Ntossui Allogho, a effectué une mission dans la province du Moyen-Ogooué (Centre) du samedi 10 au dimanche 11 février, en vue d’inventorier le bois abandonné afin de le valoriser.
Avant d’entamer sa mission sur le terrain, le ministre des Eaux et Forêts est allé présenter les civilités au préfet de l’Ogooué et des Lacs, Yves Yassima, représentant le gouverneur.
Accompagné de son équipe de la direction provinciale, et d’un procureur de la République, Maurice Ntossui Allogho a sillonné les différents sites de la localité, en forêts comme en bordure de route, pour inventorier tout le bois abandonné, afin de lui donner de la valeur.
« Nous sommes à la 3e étape du parcours, après l’étape de la province de la Ngounié, et de la Nyanga. Là nous sommes dans le Moyen-Ogooué. Alors le constat est toujours le même, il y’a du bois abandonné, sur l’étendue des provinces. Ce bois on l’a inventorié, on l’a répertorié, dans le but de pouvoir le valoriser. Il y’a des acquéreurs aussi bien nationaux qu’internationaux, qui sont intéressés. Le but c’est de donner la valeur à ce bois, pour que ces dividendes puissent aider non seulement les communautés locales, mais également les entreprises nationales qui sont intéressés par ce type de bois« , a indiqué le ministre.
Au cours des différentes visites des sites, les essences comme le Kevazingo et l’Okoumé ont été inventoriées. Bien qu’un peu défraîchis, ces bois pourront être vendus à 310.000 FCFA le m3 pour ce qui est du Kevazingo et 48 000 F CFA le m3 pour l’Okoumé, selon la mercuriale en vigueur en République gabonaise.
Par ailleurs, le général Maurice Ntossui Allogho a lors de sa mission, eu une séance de travail avec les agents des services provinciaux des Eaux et forêts.
« J’ai longuement discuté avec eux, les problèmes récurrents qui reviennent, c’est essentiellement l’amélioration des conditions de travail. Il n’y a pas de moyens de locomotions. A ce sujet, nous allons voir la possibilité d’acquérir les voitures, les motos, et d’autres types de moyen nautique, car parfois ils vont dans les lacs et c’est vraiment compliqué pour assurer leur missions, et ça c’est l’essentielle. Nous devons leur accorder beaucoup de considération au regard de la tâche qu’ils remplissent sur le terrain, il faut investir sur la ressource humaine et par la formation, et par les moyens« , a-t-il indiqué.
ZSO/ANM/HUN
Commentaires