Société & Culture

AGP : les journées de réflexion sanctionnées par de fortes propositions 

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Libreville, 3 février 2024 (AGP) – Plusieurs propositions ont été formulées, au terme des journées de réflexion sur une refonte de l’Agence gabonaise de presse (AGP), pour sa survie et son efficacité,  tenues du jeudi 1er au vendredi 2 février 2024, à son siège d’Héliconia, dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, a-t-on constaté. 

« Comment rendre l’Agence gabonaise de presse efficace, par rapport à ses missions dans un environnement empreint aux mutations technologiques et aux phénomènes de réseaux sociaux?« . C’est tout le sens donné aux journées de réflexion qui se sont déroulées, la semaine écoulée, dont l’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong.

Premier média gabonais, l’Agence gabonaise de presse est à la croisée des chemins. La rendre plus efficace par rapport à ses missions, en tenant compte des évolutions technologiques, ce sont les éléments qui ont fait l’objet de réflexion de la part de tous les agents de cette entité, pendant deux jours.

Quatre sous commissions ont été mises en place, sous l’encadrement des coordinateurs, Alexis Koumba, Élie Ngoungourou et Thierry Zue. Il s’agit des commissions finances et comptabilité, ressources humaines, marketing et relations publiques, logistique et transport et enfin juridique. Le principe étant clairement affiché, faire d’abord un état des lieux, avant de proposer des solutions.

Au terme de ces travaux, les participants ont décelé plusieurs failles dans la chaîne de fonctionnement actuelle de l’agence. A savoir, le problème des sous effectifs en personnel de tous genres et la formation de l’existant. Sur les insuffisances, les domaines essentiels ont été pointés, notamment les journalistes, les marketeurs, les informaticiens, les comptables ainsi que dans les nouveaux métiers de la communication.  Selon le constat fait,  le cadre juridique actuel est déjà dépassé. Il serait aujourd’hui important que soient appliquées  les réformes issues du décret de 2015, et de convoquer de nouvelles assises.

La question de la délocalisation du siège vers le centre-ville a également été au centre des réflexions, à défaut de réhabiliter complètement le bâtiment actuel.

Non sans omettre l’accroissement des recettes propres, une meilleure valorisation de la spécificité du journaliste, en attendant l’aboutissement du statut particulier des communicateurs, ainsi que  la possibilité de dotation d’une imprimerie, etc.

La provincialisation de l’agence et son corollaire n’était pas en reste. Celle-ci  passe par la réhabilitation et l’équipement des bureaux provinciaux avec effet immédiat, la dotation en moyens roulant, à moyen terme, le recrutement et la fixation des relais au niveau départemental.

Ces travaux qui ont pris fin le vendredi dernier, ont été sanctionnés par un rapport final, lequel permettra d’assurer le rayonnement de l’AGP, créée en 1966.

Le Secrétaire général adjoint du ministère de la Communication, représentant la ministre empêchée, lors de la clôture desdits travaux, a affirmé que « Ces travaux sont capitales et serviront d’outils d’aide à la décision« , avant de réaffirmer son engagement à transmettre le rapport final issu des différentes commissions.

FO/CBO/HUN

Chancelle BIKET ONANGA

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