MAKOKOU (nord-est), 23 janvier 2024, (AGP) – Un séminaire de formation des enseignants chargés des classes des 5èmes années, de la circonscription scolaire Ogooué-Ivindo centre, s’est ouvert lundi dernier à Makokou, capitale provinciale.
A cette occasion, l’inspecteur chef de circonscription scolaire Ogooué-Ivindo centre, Dine Béatrice Mendoume Anda, a souligné que la 5 ème année est, pour le premier degré le miroir qui reflète les capacités de chaque acteur administratif et pédagogique en fin d’année. « Or, pour que ce reflet soit reluisant, nous devrons nous surpasser dans le processus de l’enseignement-apprentissage à travers les mathématiques, le français et l’étude du milieu« , a-t-elle déclaré , notant que le français est une discipline fédératrice.
Pour cette raison, elle a jugé utile de renforcer les capacités pédagogiques de ses collaborateurs en matière de production écrite et des activités de remédiation. « La remédiation, reconnaissons-le, n’est pas pratiquée comme cela se doit dans nos salles des classes« , a-t-elle relevé .
Elle a également noté que la production écrite pose également des problèmes non seulement au niveau des élèves, mais aussi au niveau des enseignants chargés des cours. C’est fort de ce constat que les enseignants chargés des cours des 5èmes années se retrouvent pour prendre part à cet atelier de renforcement de leurs capacités pédagogiques. « Soyons donc présents, actifs, curieux et surtout productifs avec les experts venus de Libreville« , a-t-elle conclu.
Ouvrant les travaux de cet atelier, le directeur d’académie provinciale (DAP), Jean Lin Essié Efe, a indiqué que la formation d’un élève n’est pas forcément pour son examen, mais aussi pour qu’il puisse être capable de s’approprier les contenus des connaissances qui doivent lui servir toute la vie.
Selon lui, ce séminaire permettra aux enseignants de mieux prendre en compte les élèves des 5èmes années en matière de la lecture et de l’écriture du français. « Nous avons beaucoup des problèmes d’expression et d’écriture de la langue française. Il faut d’abord comprendre la langue pour mieux comprendre les problèmes qui sont posés en mathématiques, en éveil…et ailleurs », a-t-il soutenu.
Ce séminaire, animé par les inspecteurs pédagogiques François Nguembi et Julien Boupenga Boucka, prend fin le 26 janvier prochain.
NMM/ANM/HUN
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