Rentrée politique de l’Union nationale : les militants appelés à se mobiliser pour le dialogue national

Libreville, 21 janvier 2024 (AGP) -La présidente par intérim de l’Union nationale, Jeannine Taty Koumba a invité samedi 20 janvier à Libreville, les militants de cette formation politique d’opposition à une préparation interne pour le dialogue national prévu en avril prochain.

«Parce que la Transition est d’abord un processus politique, nous devons nous y impliquer en tant que parti politique. Nous devons y aller sans calcul ni arrière-pensée politicienne, en privilégiant, comme nous l’avons toujours fait, l’intérêt supérieur de la nation. Tout en gardant nos valeurs, nos principes et nos idées, nous devons accompagner le CTRI afin que la Transition gabonaise devienne un exemple à suivre. Nous devons mettre nos organes et nos troupes à contribution », a-t-elle déclaré.

Puis, d’ajouter : «Dans cette exaltante mission, nous avons besoin de tous et de chacun. Nous avons besoin de votre engagement, de votre force créatrice, de votre détermination et de votre courage. Au-delà des nominations, ne perdons jamais de vue l’essentiel : l’urgence de léguer à nos enfants et petits-enfants un pays libre, démocratique, où chacun peut s’épanouir selon son talent ».

Dans son intervention, elle a appelé les responsables des structures à échanger pour une meilleure préparation avec les militants sur trois sujets que l’Union nationale tient à aborder lors dudit dialogue. Il s’agit notamment, la justice transitionnelle, le respect des droits et libertés individuelles et collectives garantis par les lois, et la réforme du système électoral.

«Il revient donc à chaque responsable de coordination d’en débattre avec les militants, sans passion, avec froideur, lucidité et rigueur. Il revient aussi à chaque coordonnateur de réfléchir aux moyens de rendre aux Gabonais sa dignité, sa liberté et sa fierté car, si le Dialogue national inclusif aura un large volet institutionnel, il devra aussi dessiner les contours d’une ère de félicité pour tous et pour chacun. Nous devons à ce propos interroger notre culture, car la dignité ne s’achète pas. Elle ne se vend pas. Elle doit être un comportement, une quête et une préoccupation perpétuelle pour chacun », a-t-elle recommandé.

Pour rappel, au lendemain du coup de libération, l’Union nationale avait déjà exprimé son soutien au CTRI.

SN/HUN