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Justice:  12 trafiquants d’Ivoire inculpés à des peines de prison et des millions d’amendes 

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12 trafiquants d'ivoire condamnés à des peines de prison et d'amendes.

Libreville, 21 décembre 2023 (AGP) – 12 trafiquants de faune pour les cas de trafic hors du contexte d’abattage d’éléphants pour la protection des biens ou des personnes ont été inculpés par la justice gabonaise.

Des peines de  prison ferme dissuasive  allant de 10 à 36 mois et des amendes qui varient entre 1 à 8 millions de FCFA infligés à 12 individus de nationalités gabonaise et burkinabè pour chasse et détention illégale d’espèces protégées.

Selon nos sources, la décision est tombée le 15 décembre dernier devant la justice où ils ont été présentés.

A l’exemple de Mavoungou Mbouity Fabrice Verlance, interpellé le 11 novembre 2022,  pour  chasse illégale d’espèces protégées. Il a été condamné à 36 mois de prison donc 18 mois d’emprisonnement ferme et 18 mois avec sursis, accompagnés d’une amende de 2 millions  950 mille FCFA et des dommages et intérêts pour l’administration des Eaux et Forêts.

Autre cas, c’est celui d’Idriss Bance, qui, lui, écope un an  de prison ferme et un an avec sursis, assortis d’une amende de 4 millions FCFA et des dommages et intérêts pour l’administration des Eaux et Forêts. Il avait été appréhendé le 2 juillet 2023 à Kango en possession de 4 pointes d’ivoires.

Tandis que Sosthene Mavoungou Bongo, arrêté le 9 octobre 2023 à Port-Gentil, avec trois pointes d’ivoire a été reconnu coupable de chasse illégale d’espèce protégée et condamné à un an d’emprisonnement avec sursis, assorti d’une amende de 8 millions 975 mille FCFA et de dommages et intérêts pour l’administration des Eaux et Forêts. Pour ne citer que ces quelques cas.

Pour rappel, ces dossiers ont été initiés par l’administration des Eaux et Forêts, appuyée par l’ONG Conservation Justice puis  soumis aux tribunaux où ils ont été traités dans le respect de la loi.

La loi demeure sans compromis envers les trafiquants, notamment d’ivoire. La même loi prévoit que tout abattage d’éléphant nécessite d’en informer les autorités et en particulier les Eaux et Forêts, ceci afin de respecter la législation en la matière et d’éviter toute éventuelle sanction.  Lors de sa visite à Ndendé, dans la province de la Ngounié (Sud), le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema avait ordonné aux populations de se défendre face à la menace des éléphants.

WAN/ LNM/HUN

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