Par 
Libreville, 14 décembre 2023 (AGP) – Les leaders syndicaux du Syntee+, la principale structure syndicale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), ont été remis en liberté, ce jeudi, après une garde à vue de 72 heures dans les geôles de la direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire, communément appelé B2, selon des sources concordantes.
Ces leaders syndicaux avaient été convoqués par les agents de cette unité spéciale de renseignement militaire pour répondre de leurs allégations, dont la menace brandie, vendredi 8 décembre 2023, de plonger le pays dans le noir après avoir constaté que le 13è mois n’était pas effectif, comme promis par leur hiérarchie.
Selon nos informateurs, ils ont été entendus notamment par les enquêteurs sur la question relative à l’outrage envers le président de la Transition, président de la République, chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Pour rappel, celui qui préside en ce moment aux destinées de la nation, en réaction à cette menace de couper l’électricité, avait estimé qu’il était mal pensé de plonger le pays dans le noir à cause de leurs revendications liées aux finances.
En rétorquant, les syndicalistes avaient déclaré : « la SEEG n’était pas la Garde Républicaine et par conséquent, n’avait pas à être soumise à un dictat militaire. Mieux, que les agents de la SEEG n’étaient en rien les responsables des malversations financières qui ont conduit la société dans cette situation financière. «
La veille, ces syndicalistes membres du Syntee+ avaient présenté dans une vidéo devenue virale sur la toile leurs excuses au président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pour leurs propos discourtois à l’endroit de celui-ci, afin d’obtenir la libération de leurs collègues arrêtés au B2.
WAN/CBO/FSS
Commentaires