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Libreville, 08 Décembre 2023 (AGP) – Une délégation du ministère de la Culture, conduite par son secrétaire général, Bernard Obiang, a tenu à rendre un dernier hommage à maître Marcellin Minkoe Mi-Nzé, décédé le 10 novembre dernier à l’âge de 70 ans, des suites d’une maladie.
Le Gabon vient de perdre un artiste qui s’est distingué dans le domaine de l’art plastique. Celui qui fut directeur général de l’Ecole nationale d’art et manufacture (Enam) et directeur de la galerie d’Art Bantu, a contribué à l’épanouissement des talents artistiques locaux.
La cérémonie d’hommage, organisée à l’endroit de l’illustre disparu, a réuni un bon nombre d’artistes, et d’agents du ministère de la Culture, sous le regard de sa famille biologique.
L’hommage s’est déroulé en trois grandes étapes. À savoir, l’ouverture de l’hommage dirigé par le secrétaire général du ministère de la Culture, suivi de la pose de gerbe de fleurs. Ensuite, les témoignages des compagnons de route du disparu, pour ensuite faire place au mot de fin du représentant de la famille.
Pour le secrétaire général du ministère de la Culture, Bernard Obiang qui a ouvert la cérémonie d’hommage, ‘’Marcellin Minkoe Mi-Nzé a su imposer son style et réaliser des œuvres devenues des symboles au niveau national ’’.
Aussi, c’était l’occasion pour le secrétaire général de confirmer l’assertion selon laquelle ‘’ l’artiste ne meurt pas’’, en se référant à ses nombreuses œuvres comme la porte de la liberté grande sculpture montrant un nègre ni homme ni femme ayant une chaîne brisée aux mains. Ou encore la statue de la tolérance au carrefour Rio, et autres œuvres d’art qui ornent le ministère de la Culture.
‘’ Grand maître par tes œuvres tu es et resteras toujours avec nous et parmi nous. À travers les œuvres présentes dans nos bureaux, les couloirs du ministère, dans nos maisons et sur la place publique de Libreville et d’ailleurs. Nous ressentons vivement ta présence et savons que tu es toujours et resteras parmi nous’’, a fait savoir Bernard Obiang.
Pour certains de ses compagnons d’arts, Marcellin Minkoe-Minzé «malgré sa renommée internationale, il est resté quelqu’un d’assez accessible et très humble. Pendant mon séjour au ministère de la Culture, il était toujours présent lors des journées culturelles. C’était quelqu’un de très jovial», a témoigné l’écrivaine gabonaise Justine Mintsa.
Pour d’autres, «il savait tendre la main à son frère tombé. Aussi, il savait dénouer les liens de l’asservissement mental». Autant d’éloges adressées à cette sommité d’art qui était plasticien, graphiste et designer consacré « maître » en 1982 par le jury du salon d’octobre organisé par l’Ambassade de France, le CICIBA et le pays organisateur le Gabon.
Marcellin Minkoe Mi-Nzé laisse derrière lui, une famille, des amis et surtout des fans de ses toiles et sculptures empreintes de son savoir-faire artistique.
LNL/CBO/FSS
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