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Libreville, 21 Novembre 2023 (AGP) – Le Premier ministre de Transition, Raymond Ndong Sima, a ouvert, ce mardi 21 novembre à Libreville, la 1ère convention annuelle du système judiciaire devant aboutir à une justice indépendante au Gabon, a constaté l’AGP.
Avec pour thème: «la Réforme du système judiciaire», cette rencontre est une contribution à la restauration des institutions qui participera à l’élaboration de la Stratégie de la Transition pour la réforme du système judiciaire adopté par le ministère de la Justice, Paul Marie Gondjout, lors du dernier conseil supérieur de la Magistrature.
Cette stratégie vise notamment à : garantir l’accès au droit et une justice de qualité pour tous, consolider l’indépendance du pouvoir judiciaire, améliorer la performance du ministère de la Justice, Garde de sceaux, et garantir une justice fondée sur le respect de la dignité humaine.
Ouvrant les travaux, au nom du président de la Transition, le Premier ministre a dit l’importance de cette rencontre pour la justice gabonaise.
«L’occasion est donnée à la justice de se ressaisir, moyennant une autocritique sans complaisance lui permettant d’opérer une mue qualitative et de reconquérir la confiance des populations en général, et, dans un environnement marqué par des soucis socio-économiques, d’attirer les investisseurs nationaux et étrangers», a-t-il dit.
Ajoutant que «les présentes assises constituent, par conséquent, une opportunité unique pour moderniser le corpus juridique qui régule les activités multiformes de la justice. Dépoussiérez ce corpus en le dépouillant notamment des contradictions et des incongruités qui, en pratique, nourrissent les inerties et les abus».
Le ministre de la Justice, Paul Marie Gondjout, pendant son allocution.
Des propos corroborés par le ministre de la Justice, Garde de sceaux, Paul Marie Gondjout, qui a indiqué que ce symposium constitue une occasion de trouver les solutions aux maux qui minent la Justice gabonaise.
«Les maux qui minent le système judiciaire sont connus de tous et ce symposium en fera le diagnostic pour proposer des solutions pérennes», a-t-il dit. Avant de rappeler qu’«une justice équitable est gage de stabilité, de sécurité et de développement».
«Si des moyens humains, techniques, matériels doivent être dégagés, pour régler les dysfonctionnements organisationnels, le respect de l’éthique et de la déontologie seront des valeurs cardinales à respecter, car des anti-valeurs de la corruption, de la concussion, du vol qui font beaucoup de mal à notre pays, sont ici partagées dans le corps judiciaire. Le symposium devra en parler pour sauver l’appareil judiciaire. Le président de la Transition en fait un cheval de bataille pour paver la nouvelle République», a ajouté le membre du gouvernement.
La photo de famille après l’ouverture des travaux.
La 1ère convention annuelle du système judiciaire s’achève vendredi prochain. Elle voit la participation de 300 experts repartis en 8 commissions de travail. Ces participants feront de propositions qui seront traduites en recommandations
SN/FSS
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