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Libreville, 20 Novembre 2023 (AGP) – Les travaux du 1er Forum national de la santé se sont ouverts, ce lundi, à l’hôtel Nomad d’Akanda, avec pour objectif la validation de la politique nationale de santé et du plan national de développement sanitaire, a constaté l’AGP.
Organisé par le ministère de la Santé, dans le but de doter le pays à l’horizon 2034 d’un système de santé dont la gouvernance est consolidée au niveau central, régional, et départemental avec une couverture nationale accessible à tous, le 1er forum national de la santé a pour objectif l’amélioration de l’état de santé des populations.
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a rappelé les défis pris par le président de la transition dans le secteur santé.
’’Le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguéma a instruit de répondre à l’urgence des conséquences provoquées par le système de santé ’’, a-t-il indiqué, précisant que « le système de santé est encore à parfaire notamment pour ce qu’est de la gouvernance « .
Selon le ministre de la Santé, le Professeur Adrien Mougougou « l’atelier national de validation de la politique nationale de santé 2024-2034 et du plan de développement sanitaire 2024-2028, nous concède un regard précis sur nos systèmes de santé confrontés à des défis, des problèmes de santé d’une part, de transition démographique et épidémiologique’’. Ce, à travers des changements rapides de tendance de morbidité et de mortalité, et de l’émergence des urgences sanitaires et problèmes technologiques.
Pour le membre du gouvernement, « nous sommes sûres de relever les défis parce que notre pays compte des compétences venues des départements ministériels transversaux, des organismes gestionnaires nationaux d’assurance maladie, des entreprises privées et publiques, ainsi que tous les partenaires de développement. À l’exemple des organes mis sur le système des nations unies dont l’OMS avec son appui technique, financier qu’il apporte « .
Le ministre de la Santé a expliqué que « de nouveaux outils d’orientations attendus nous permettrons au terme de la période d’idées de prendre en compte les problèmes relatifs à la santé des populations, la protection sociale des couches les plus vulnérables « .
Sollicité pour venir en appui à la validation de politique nationale et du plan national de développement sanitaire, le représentant de l’OMS, Dr Magaran Monzon Bagayoko, a relevé : ‘’ C’est une opportunité et une grande responsabilité que de devoir faire des choix et donner des orientations qui vont impacter la vie de nos concitoyens. ’’
D’après lui, il est important de s’appuyer sur un diagnostic réel et sans complaisance de la situation de notre système de santé et de l’état de santé de nos populations. Non sans marteler qu’il faut écouter tous les acteurs du système de santé et en premier lieu les concernés, les populations. D’où, le déploiement des experts de l’OMS pour une évaluation rigoureuse de la dernière politique nationale de santé et des deux derniers PNDS.
Le ministre de la Santé, Pr. Adrien Mougougou, pendant son allocution.
Cet atelier, qui s’achèvera le 24 novembre prochain avec les apports des experts, va permettre de mettre en lumière les faibles performances du système de santé, les nombreux goulots d’étranglements qui ont été observés.
Ainsi des engagements clés doivent être pris. Il s’agit entre autres, de renforcer la gouvernance du système de santé et le leadership du ministère de la Santé, de promouvoir la santé à toutes les étapes de la vie. Aussi, de progresser plus efficacement vers une couverture sanitaire universelle, d’identifier les activités de lutte contre la maladie, de renforcer le système national d’information sanitaire y compris la surveillance épidémiologique. Et, rendre opérationnel les départements sanitaires par le développement des centres de santé primaires et communautaires.
Après la première phase consacrée à l’ouverture des travaux, des experts ont, tour à tour, présenté les plans sanitaires détaillés.
LNL/CBO/FSS
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