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Conflit au CSAIG : l’avocat d’Andjoua Obolo saisit la Cour d’appel pour contester le verdict

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Libreville, 25 Octobre 2023 (AGP) – À l’issue du verdict du juge  référé en faveur de l’imam Ismaël Océni Ossa,  Président sortant du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’avocat de Benyamin Andjoua Obolo, président désigné par ledit conseil, Me Gilbert Mfoumbi Moudounga, a annoncé, ce mercredi 25 octobre au cours d’un point de presse, un point de presse, avoir saisi la Cour d’appel pour que le dossier soit à nouveau examiné.

Le verdict sur la plainte introduite par l’Imam IIsmaël Océni Ossa auprès du tribunal de première instance  de Libreville donne raison à ce dernier, interdisant désormais l’Imam Benyamin Andjoua Obolo de se prévaloir de la qualité de président du CSAIG sous astreinte de deux millions de francs CFA par acte de trouble constaté.

Bénéficiant d’un délai de quinze jours pour faire appel, l’avocat de Benyamin Andjoua Obolo a interjeté un appel de la décision.

«La loi a prévu que lorsque nous ne sommes pas d’accord avec une décision, on a la possibilité de relever avec appel contre cette décision pour que ce procès soit recommencé. Et face à la décision rendue publique hier, ce matin nous avons relevé appel. La cour d’appel de Libreville est saisie pour réexaminer cette affaire entre  toutes le parties», a indiqué Me Me Gilbert Mfoumbi Moudounga, avocat au barreau du Gabon, au cours du point de presse, avant de rassurer son client et les autres membres du camp Benyamin Andjoua Obolo.

«Nous ne pouvons pas aujourd’hui dire que monsieur Benyamin a perdu, alors que la loi prévoit de réexaminer le procès devant une juridiction supérieure», a-t-il renchéri.

La communauté musulmane du Gabon est en émoi, depuis le 30 septembre dernier. Un mouvement de contestation sur la désignation de l’Imam Benyamin Andjoua Obolo, comme président du CSAIG, divise ces religieux en deux camps.

L’un celui du président actuel Benyamin Andjoua Obolo  et l’autre celui d’Ismaël Océni Ossa, président déchu,  qui estime que la désignation du président contesté n’a pas respecté la procédure instituée par la charte du fonctionnement et de l’organisation du Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon.

Pourquoi parler de la norme en brandissant le respect de la Charte et introduire une plainte devant les tribunaux, alors que la même Charte l’interdit? Aussi, le CSAIG est une association où une institution vu que la loi gabonaise lui confère un statut et la Charte un autre ? Imbroglio sur le statut juridique de la CSAIG qu’il convient de corriger.

Autant d’interrogations et d’incompréhensions qui restent sans réponse à ce jour. Toutefois, la guerre est déclarée en attendant la décision finale de la cour d’appel.

TYM/CBO/FSS 

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