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IUP/À Luanda,  Ndongou défend le coup d’État « salvateur » au Gabon

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LIBREVILLE, 24 octobre (AGP)-Ouverte ce lundi à Luanda (Angola), la 147e session de l’Assemblée de l’Union interparlementaire (AUI) se poursuit ce mardi avec plusieurs activités, dont le caucus de la Francophonie. Occasion pour Jean François Ndongou, président de l’Assemblée nationale de Transition, de rassurer ses collègues parlementaires sur le coup de force « salvateur » qui a eu lieu dans la nuit du 30 août dernier à Libreville, et qui a amené le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) au pouvoir.

Il a ainsi souligné que la prise de pouvoir par l’armée a suscité l’adhésion spontanée de l’ensemble des forces vives de la nation, vu que le chef d’Etat déchu n’avait plus toutes ses capacités pour diriger le pays. Tout comme Jean François Ndongou a précisé que l’acte posé par les militaires s’est fait sans heurt, ni effusion de sang.

Embrayant sur les avancées de la transition, le chef de la délégation gabonaise a expliqué que les efforts des autorités de Transition sont actuellement notables, et montrent des possibilités rassurantes d’un retour rapide et apaisé à l’ordre constitutionnel. Il en veut pour preuves la mise en place des institutions de la Transition telles que l’Assemblée Nationale et le Sénat, le Gouvernement, la Cour Constitutionnelle, ou même la préparation du dialogue national inclusif, avec la phase actuelle des contributions citoyennes.

Invité spécialement par le Secrétaire Général de l’UIP et le Délégué Général de l’APF, en sa qualité de premier vice-président de cette institution parlementaire internationale, pour donner son avis sur la Transition au Gabon, Faustin Boukoubi, ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon, a lui aussi relevé le caractère populaire de cette opération militaire, et l’aspect inclusif des instances de la Transition. Toute chose qui justifie qu’une autorité déchue, en l’occurrence lui-même, en fasse exceptionnellement la promotion. Un fait inédit dans l’histoire de l’APF, et qui a été fortement apprécié.

Dans les tout prochains jours, l’Assemblée nationale de Transition va procéder à l’ouverture de sa première session ordinaire, après le rejet des recours en annulation introduits dernièrement à la Cour constitutionnelle par quelques compatriotes. La session sera consacrée à l’examen des premiers textes destinés à la mise en route d’un processus électoral libre et transparent. Une condition incontournable pour la restauration des institutions et le retour à l’ordre constitutionnel.

FE (Srce Presse Assemblée nationale)

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