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LIBREVILLE, 10 octobre (AGP)-La première liste du nouveau sélectionneur national du Gabon, Thierry Mouyouma, ressemble, à s’y méprendre, à celles que nous a souvent livrées son prédécesseur, Patrice Neveu, excepté l’arrivée de quelques jeunots.
Très attendue, la toute première liste du nouveau sélectionneur du Gabon, Thierry Mouyouma, a été livrée ce mardi. Certes sous un format non conventionnel (pas de conférence de presse), mais toujours est-il que le message est passé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci tend vers ce qui nous avait très souvent été servi par son prédécesseur, le Français Patrice Neveu.
Le grand chamboulement tant espéré par plusieurs observateurs de cette sélection, en quête de génies créateurs et talents purs, n’a donc pas eu lieu. Il faudra encore faire preuve de patience. Du moins pour cette fois.
Bien évidemment, on ne tiendra pas rigueur à Thierry Mouyouma. Quitte à se mettre à dos les adeptes de la théorie du « on ne fait pas du neuf avec du vieux ».
Le chantier étant immense, le contexte assez lourd et pesant, cet entraîneur que l’on dit passionné du beau football, a certainement conscience qu’il aura besoin de temps pour bâtir une équipe à sa convenance. Et le retour du défenseur central Bruno Écuele Manga s’inscrit visiblement dans cette logique. Tout comme la confirmation dans l’entre-jeu des immuables Kanga Guelor, André Poko, et Didier Ibrahim Ndong.
Le secteur offensif n’a, lui aussi, pas connu de changements majeurs, bien que la présence du jeune Alan Do Marcolino demeure, aux yeux de beaucoup d’analystes, une véritable intrigue, voire une anomalie footballistique. Tout comme celle d’Aaron Boupendza. Plusieurs supporters auraient bien aimé voir pour ce match amical contre la Guinée, le profil d’un Junior Bayanho, par exemple.
Rayon nouveauté, on note l’arrivée en défense du jeune Oyono Jeremy, frère d’Anthony Oyono, mais également celle de Wilmy Rissonga, sociétaire d’Avoine Olympique (National 2, France). Une ouverture et un rajeunissement du groupe certes nécessaire, mais qui interroge néanmoins. Ceci, au regard des états de service de ces deux jeunots. Le premier n’ayant pas brillé lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations U23 au Maroc, le second évoluant dans un club de National 2 en France. Ce ne sont donc pas des cracks, pour être tout à fait clair. D’où l’impérieuse nécessité de redémarrer le National-Foot. Au risque, pour Thierry Mouyouma, de ne devoir lui aussi, faire qu’avec des expatriés jouant pour la plupart dans des championnats dits exotiques ou de secondes zones. Le Cas du « revenant » Clench Loufilou (Oman).
FE/FE
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