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MAKOKOU (nord-est), 10 octobre (AGP)-Le gouvernement de la Transition est appelé à réhabiliter, en urgence, l’Ecole provinciale de formation d’action sanitaire et sociale de Makokou (EPFASS). En effet, cette structure se trouve dans un état de délabrement avancé.
L’établissement qui forme dans plusieurs spécialités sanitaires n’est plus que l’ombre de lui-même. Tous les équipements (fenêtres, portes, tables-bancs, et biens d’autres) ont été vandalisés, que ce soit dans les salles de classe, le foyer ou les laboratoires.
Une situation d’autant plus désolante qu’elle pourrait retarder, voire suspendre l’ouverture de l’école dans les délais requis. Sachant que l’établissement doit accueillir à nouveau ses pensionnaires très prochainement, après le concours d’entrée qui s’est tenu le 8 août dernier. D’où l’urgence d’une réhabilitation. Pour cette rentrée, 80 infirmiers assistants et 20 éducateurs spécialisés seront admis, pour 18 mois de formation.
Il serait nécessaire par ailleurs d’ouvrir une enquête minutieuse, pour retrouver les équipements volés, notamment les tables-bancs.
La réhabilitation de cette école avait été annoncée il y a plusieurs mois par l’ancien ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong. Mais cette annonce n’avait pas été suivie d’actes.
Interrogé par notre rédaction sur l’ouverture prochaine de l’EPFASS de Makokou, le directeur régional de la Santé, Thierry Bayito Mokoko croit que le gouvernement fera ce qu’il faut.
« Si le gouvernement a jugé utile de lancer ce concours, c’est qu’il va s’atteler à réhabiliter cet établissement qui a fait la fierté de beaucoup de Gabonais. J’ose croire que d’ici la rentrée des classes, cet établissement va retrouver ses lettres de noblesse« , a-t-il dit.
Créée au début des années 1980, sous l’appellation de L’École interprovinciale de santé de Makokou (EISM), cet établissement, a formé de nombreux infirmiers des provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo, avant de fermer ses portes en 2008.
NMM/ANM/FE
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