LIBREVILLE, 3 octobre (AGP)-Encore regroupées au Centre technique de Bikele, les joueuses de la sélection nationale du Gabon ont démenti les supposés actes d’abandon dont elles seraient victimes depuis leur retour du Botswana.
Tout est parti d’un article publié lundi dernier dans un journal en ligne, évoquant une sorte de maltraitance et d’abandon dont seraient victimes les footballeuses gabonaises depuis leur retour infructueux du Botswana (0-6), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.
Des allégations démenties ce jour par les principales concernées, en présence du ministre des Sports, le Dr André Jacques Augand. Lequel a personnellement tenu à effectuer le déplacement du Centre technique de Bikele, pour s’enquérir de la situation.
« Tout se passe bien ici. Nous étions dans une phase de questionnement par rapport à nos primes et nos titres de transport pour regagner nos clubs. La visite du ministre a répondu à nos préoccupations« , a indiqué Flora Bouyi.
« Il n’y a eu aucun mauvais traitement de la part de la Fédération gabonaise de football. L’air au Botswana était très sec. Ce qui a suscité des cas de grippe, d’angine. Certaines joueuses ont contracté de la toux, et il était tout à fait normal qu’on les emmène à l’hôpital. Des bilans ont été faits et il n’y a aucune trace d’infection ou quelque chose de plus grave. Avec la fatigue, les organismes ont tout simplement été fragilisés« , a par ailleurs ajouté la Dr de l’équipe nationale, Lidwine Ndjibah Alakoua
Ces sorties viennent ainsi mettre fin aux allégations à forte odeur « d’instrumentalisation de certaines joueuses par des tierces« , comme l’a confié le président de la Fédération gabonaise de football, Pierre Alain Mounguengui. Lequel a, lors de son discours, rappelé les efforts consentis par l’entité qu’il dirige pour l’essor du football féminin au Gabon.
Le ministre des Sports, le Dr André Jacques Augand, a pour sa part réitéré aux joueuses et aux membres de l’encadrement que leurs préoccupations vont être décantées dans les jours qui viennent. Non sans avoir rappelé aux joueuses l’impérieuse nécessité de toujours faire honneur à la patrie. Un engagement qui n’a visiblement pas été respecté par l’équipe, vu l’ampleur du score cumulé sur la double confrontation face au Botswana (1-4 aller, 0-6 retour).
FE/FE
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