LIBREVILLE, 5 septembre (AGP)-Le choix du prochain ministre des Sports devra être déterminant pour révolutionner ce secteur, et le sortir du creux de la vague dans laquelle il se trouve actuellement, grâce à la mise sur pied d’une véritable politique sportive.
Il est évident que le coup d’Etat du 30 août dernier, qui a eu pour effet immédiat la dissolution des institutions dont le gouvernement, arrive à point nommé pour le sport gabonais. Car, à l’image des autres secteurs dépeints par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) lors de la prise de pouvoir, le sport traverse une profonde crise dûe à une gestion calamiteuse et sans vision.
Au moment où une nouvelle ère s’ouvre au Gabon, l’heure est également à la question de savoir quel serait le profil idéal, du moins celui de l’Homme qu’il faut pour sortir le sport gabonais de sa léthargie.
Une chose est certaine, la prochaine tête pensante du sport au Gabon devra être de très loin, différent du dernier à ce poste. Lequel aura outrageusement contribué à empirer la situation malheureuse qui existait déjà. Tout en s’auto-identifiant comme étant « l’hypocrite en chef« , et en pratiquant ce que dénonce aujourd’hui le nouveau président de transition, à savoir, « les combines entre copains et coquins ».
La prochaine tête pensante du sport devra avant tout en maitriser les rouages, le respirer et le vivre. De même qu’il devra être un véritable fédérateur qui n’agit que dans le seul l’intérêt du sport de façon générale. Un compatriote adepte de la politique de la compétence, et partisan de la critique constructive.
En somme, le sport gabonais a besoin aujourd’hui d’un homme ou d’une femme qui sache garder sa place et mettre ses collaborateurs dans les conditions optimales pour la réussite de leurs missions respectives.
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