Investiture du général Oligui : Un nouvel espoir pour les Marigovéens

PORT-GENTIL, le 5 septembre (AGP)-À la suite de l’investiture du général Brice Clotaire Oligui Nguéma comme président de la Transition, les habitants de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime, n’ont pas manqué de partager leurs points de vue, qui est celui d’un nouvel espoir pour le Gabon.

Lors de sa prestation de serment à Libreville le 4 septembre dernier, le président de la transition a annoncé plusieurs mesures, dont la restauration des bourses d’études pour les élèves du secondaire. Cette initiative a suscité une grande satisfaction parmi la population de l’Ogooué-Maritime, qui y voit le signe d’un avenir fondé sur le respect de la volonté du peuple et le travail acharné.

Car par le passé, ces subventions étaient cruciales pour les lycéens issus de familles modestes. Ce gain leur permettait de poursuivre leur éducation grâce au soutien de l’État.

Pierre Mandzaga Koumba, le président de l’Association des personnes handicapées de l’Ogooué-Maritime, s’est lui aussi exprimé avec enthousiasme au lendemain de la prestation de serment du président de la transition. Il a par ailleurs rappelé les besoins cruciaux des personnes dans son état, et a appelé à une attention accrue envers elles. Non sans faire remarquer que l’association des personnes handicapées de l’Ogooué-Maritime n’a plus aucune subvention, et attend depuis longtemps du matériel adapté pour les personnes handicapées.

De plus, M. Mandzaga Koumba a plaidé en faveur du développement des activités génératrices de revenus (AGR), pour soutenir la communauté dans son ensemble.

Sur les mesures prise en faveur des retraités Jacque Vogoula Dahia, analyste des questions électorales, a encouragé la population à évaluer la pertinence des militaires à la tête du pays et ce, en fonction de ses conséquences réelles, plutôt que de céder à l’émotion de la libération perçue.

Il appelle ainsi à éviter toute confusion entre l’armée, chargée de missions spécifiques, et les acteurs politiques, responsables de la gestion du pays pendant cette période de transition.

« L’appel à une remise à plat de la politique gabonaise, depuis 1960 jusqu’à aujourd’hui, résonne comme un cri de vérité. De ce fait, l’implication des militaires dans la protection des régimes antérieurs doit être mise en lumière, et chaque acteur doit assumer sa part de responsabilité », a-t-il déclaré.

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