Trafic d’ivoire : Quatre présumés trafiquants inculpés

LAMBARÉNÉ, le 23 août (AGP)-Les investigations menées dans le cadre du démantèlement du trafic international d’ivoire du Gabon vers le Cameroun ont conduit à l’arrestation de cinq présumés trafiquants les 8, 9 et 10 août derniers à Lambaréné et à Sindara 1.

Quatre présumés trafiquants ont été inculpés vendredi dernier pour trafic transnational d’ivoire. Les enquêtes ont été poursuivies par les agents de l’antenne de police judiciaire de l’Ogooué, ceux de la direction provinciale des Eaux et Forêts de la même province, et de la direction de lutte contre le braconnage, avec le soutien de Conservation Justice. Ces investigations ont révélé l’implication de cinq autres membres de l’organisation.

Suite à l’opération qui a suivi immédiatement celle de Lambaréné, un trafiquant responsable de récupérer l’ivoire dans la province de l’Ogooué-Ivindo a été arrêté le 11 août. Par la suite, le 17 et le 18 août, quatre autres personnes ont été interpellées.

L’opération s’est déroulée en deux phases : d’abord, le responsable de la collecte d’ivoire à Makokou, un commerçant, a été appréhendé, puis quatre fournisseurs ont été successivement arrêtés à Mohoba, Mbela, Zoolendé et Bakeba-Bakouaka.

Interrogé, le commerçant aurait reconnu collaborer avec l’un des responsables du réseau, chargé d’acheminer les pointes d’ivoire au Cameroun, dans le cadre d’une récente transaction.

« En tant que démarcheur de vendeur d’ivoire dans la zone de l’Ogooué-Ivindo, dès qu’il y a un stock disponible, je contacte mon complice qui possède un véhicule avec un compartiment secret dédié au transport d’ivoire du Gabon jusqu’au Cameroun. Ce dernier me rejoint à Makokou et nous nous rendons dans les villages situés sur l’axe routier Makokou-Okondja pour récupérer les stock d’ivoire auprès des villageois fournisseurs. Une fois les transactions effectuées, le complice transporteur quitte Makokou pour une autre destination, soit pour un autre lieu de récupération d’ivoire avec un autre démarcheur, soit pour la livraison au Cameroun auprès du chef de l’organisation ».

ANM/FE