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Gabonais de l’étranger/Emmanuelle Marlène Nyangone-Nze, avocate au Luxembourg 

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LIBREVILLE, 22 août (AGP)-Emmanuelle Marlène Nyangone-Nze est installée à Remerschen au Luxembourg, où elle exerce une carrière d’avocate en fonds d’investissement, en plus d’être membre du Réseau international des avocats gabonais (le RIAG).

Titulaire d’un Master en Droit des affaires et Droit bancaire, d’un diplôme universitaire (DU) en Fiscalité, et d’un autre Master  en Droit et gestion, Marlène Nyangone-Nze, 31 ans, a débuté ses études secondaires au lycée national Léon Mba, avant de partir pour la France en 2005, poursuivre son cycle secondaire et universitaire.

En 2016, elle embrasse le monde du travail non pas au Luxembourg, mais dans un autre pays européen. « Je commence ma carrière professionnelle en 2016, à Barcelone, en Espagne, en tant que juriste au sein du département droit des affaires du cabinet d’avocats Sangra Inciarte & Balaguer (…) puis, en 2017, j’ai rejoint le Grand-Duché de Luxembourg au sein d’une Fintech d’abord, avant d’intégrer le cabinet d’avocats néerlandais Loyens&Loeff (…) En 2019, peu après avoir commencé au sein du cabinet Allen&Overy, j’ai passé l’examen d’avocat et prêté serment. Depuis 2021, je travaille pour le cabinet CMS DeBacker Luxembourg au sein du département fonds d’investissement« , relate-elle.

Bien que la carrière d’avocate lui réussisse finalement, Marlène aspirait à travailler dans un domaine autre que le droit. « Je n’ai jamais rêvé d’exercer le métier d’avocat. Après mon bac ES spécialité mathématique, j’ai été acceptée via « Parcours Sup » et j’ai commencé une prépa « Commerce » à Périgueux, en France, pour intégrer une école de commerce. Mon père me conseillant de faire du droit, il souhaitait qu’après mes études, je rentre au Gabon pour embrasser le métier de magistrat…« 

Contrairement à bon nombre de Gabonais exerçant à l’étranger, Marlène affirme poursuivre sa carrière sans embûches. « Etant avocate au sein du cabinet CMS DeBacker, je bénéficie indirectement de son réseau et de son exposition et ne rencontre, par conséquent, pas de difficultés dans l’exercice de ma profession« .

Portant son pays natal dans son cœur malgré l’expatriation, elle songe à venir y « apporter ses connaissances et son expérience en droit des affaires et, pourquoi pas,  en fonds d’investissement (…) Il y a une pléthore de choses qui peuvent être faites. La question est juste de savoir quand et sous quelle forme apporter mon humble contribution« , a-t-elle indiqué.

DT/FE

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