TCHIBANGA, 15 août (AGP)-Après le candidat à la présidentielle du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Bongo Ondimba, le porte-étendard du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, était ce lundi à Tchibanga.
Lors de son meeting dans la capitale provinciale de la Nyanga, Alexandre Barro Chambrier a invité les Nynois a voter massivement pour son projet de société fondé sur la modernité. De même qu’il a explicitement donné les raisons qui l’ont motivé à se porter briguer le fauteuil présentiel.
« Je suis candidat pour trois raisons, dont la principale est de vous avoir écouté ces dernières années, dans les différents quartiers et villages. J’ai compris votre message de me porter candidat à cette élection présidentielle, non pas pour faire acte de simple candidature, mais pour réaliser le rêve d’alternance démocratique qui date », a dit Barro Chambrier. Lequel estime que le modèle de développement économique et social mis en œuvre depuis de décennies au Gabon n’est pas producteur de richesses et d’emplois nécessaires à notre bien-être. Aussi, que les conditions ne sont pas réunies pour promouvoir une croissance économique durable et réductrice des inégalités et de la pauvreté.
« Je m’engage donc avec vous, à travers les contours d’un pays de liberté, de justice pour tous, de démocratie », a-t-il renchéri.
S’il est est élu à la présidence de la République au soir du 26 août, Barro Chambrier veut construire un Gabon libre, démocratique et prospère. « Cette voie que je vous propose de suivre est un avenir meilleur, en dépit des décennies pénibles, des désillusions d’une élection à une autre. Il ne sera plus question d’être spectateur ou d’accepter une vision du Gabon qui fait fi de nos attentes », a-t-il conclu.
Dans sa course à l’élection présidentielle à venir, Hugues Barro Chambrier bénéficie du soutien d’un certain nombre d’acteurs politiques, dont Bertrand Zibi, candidat déclaré à la présidence de la république, qui s’est rétracté par la suite.
En 2016, après avoir démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir comme beaucoup d’autres dignitaires, Barro Chambrier était membre de la coalition de l’opposant Jean Ping, qu’il avait soutenu.
Guy Roger Stéphane Nzamba/FE
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