Nécrologie : Vyckos Ekondo n’est plus !

Libreville, 14 août 2023 (AGP) – Le célèbre artiste chanteur considéré comme l’icône de la musique traditionnelle  gabonaise, Vyckos Ekondo, a tiré sa révérence à l’âge de 71 ans, dans la nuit de dimanche à lundi, à Casablanca au Maroc, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources familiales.

Le décès du «roi du Tandima» a été annoncé par sa fille, l’artiste  Lauriane Ekondo à travers un post sur sa page Facebook. Évacué dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 juin dernier au Maroc, il décède dans une clinique de Casablanca,  où il a été admis pour subir  des soins.

«Notre père a consacré sa vie à l’art et à la musique, laissant derrière lui un héritage musical riche et profondément ancré dans la culture gabonaise. Sa voix unique, sa passion inextinguible et son engagement envers la préservation de nos traditions ont touché de nombreux cœurs», s’est-t-elle exprimée.

Cette annonce, qui s’est vite répandue à travers les réseaux sociaux, a suscité la réaction des nombreux fans, ainsi que des grands noms de la musique gabonaise. Beaucoup ont témoigné leur soutien à la famille éprouvée.  «(…) Perdre un père est toujours une perte incommensurable. Cependant, le travail de nôtre papa Vyckos reste, sans doute, un bien impérissable pour l’ensemble de notre pays, le Gabon», a indiqué Annie Flore Batchiellilys.

Né en 1951 à Mimongo dans le sud du Gabon, Vyckos Ekondo  était issu des peuples de la forêt où l’homme et la nature vivent en parfaite harmonie, berceau d’une société secrète très répandue dans notre pays, le bwété ou bwiti.

En 1969, alors qu’il est âgé de 18 ans, le «roi du Tandima» entame sa carrière musicale au Lycée Léon Mba de Libreville. Il poursuit ses études au Canada et revient au pays pour devenir très vite une des valeurs montantes de la scène gabonaise.

En dehors de la musique, Vyckos Ekondo fut le créateur et l’animateur de l’une des plus grandes émissions de la télévision gabonaise, telle «L’idole du dimanche», qui a longtemps été le creuset de lancement de la plupart des jeunes artistes de la génération 80.

LNL/HUN