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Libreville, 24 juillet 2024 (AGP) – Ouvert depuis plusieurs semaines, le mercato estival semble moins clinquant du côté des footballeurs gabonais, au regard de l’accumulation du nombre de départs vers des clubs de secondes zones.
Les footballeurs gabonais n’ont visiblement pas la côte ces derniers temps en Europe et même en dehors du vieux continent. Ces derniers paient peut-être aussi le manque d’attrait du football gabonais, lequel n’a jamais su se régénérer, ni créer un environnement propice à la formation et à la détection des jeunes talents, comme c’est notamment le cas aujourd’hui du Mali ou du Sénégal.
Et les quelques rares joueurs à avoir réussi à exporter leur talents semblent également avoir du mal à s’imposer dans la durée. On citera le cas du très prometteur, Levy Madinda, passé par le Celta Vigo (Espagne) et prêté à nouveau par son club Johor FC (Malaisie) au Persib Bandung (D1, Indonésie).
Une trajectoire de carrière qui semble ne pas trop être différente de celles prises par plusieurs autres expatriés gabonais. Il n’y a qu’à voir le nombre de plus en plus croissant de footballeurs gabonais, parfois même internationaux qui n’hésitent plus à s’engager avec des équipes de quatrième, voire même cinquième division en France.
Lorsque d’autres en revanche décident de s’envoler à destination des pays de l’Europe de l’Est. Des choix de carrières parfois surprenants qui, faut-il le rappeler, sont à l’origine du très faible niveau de jeu et de créativité des sélections nationales du Gabon.
Aucune équipe ne peut être compétitive avec des joueurs évoluant dans des championnats de secondes zones.
GB/FE/FSS
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