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Lambaréné, 17 Juillet 2023 (AGP) – La délégation provinciale de la fédération nationale des associations des personnes vivant avec un handicap a tenu, samedi dernier à Lambaréné, la capitale provinciale du Moyen-Ogooué (centre), d’un point de presse, au cours duquel, elle a lancé un cri d’alarme à l’endroit des autorités compétentes, face à leurs conditions de vie de plus en plus difficiles.
‘’L’action qui nous amène à nous retrouver ce jour, est d’interpeller le président de la République, Ali Bongo Ondimba, et le gouvernement de la République, face à nos conditions de vie, résumées en 5 points, à savoir : matériel orthopédique, l’autonomisation des personnes handicapées, le logement, la carte d’invalidité et l’emploi’’, a indiqué Michel Tenda, représentant de l’association.
Selon lui, depuis plus de 20 ans aujourd’hui, le ministère de la Santé et des affaires sociales n’a plus octroyé de matériel orthopédique aux personnes handicapées de l’Intérieur du pays, comme cela se faisait auparavant. En dépit des efforts consentis par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, qui octroie le matériel orthopédique de nouvelle génération qui, malheureusement n’est octroyé qu’aux travailleurs handicapés.
Le représentant des handicapées, s’insurgeant contre le fait que la CNAMGS ne prend en charge que l’achat des pièces des handicapés de Libreville, souhaite qu’un appui particulier soit mis en place, pour prendre en compte les projets soumis par eux aux autorités locales, dans les activités génératrices de revenus. Il sollicite aussi la construction des logements pour les personnes handicapées dans la commune de Lambaréné et Ndjolé sur le site demandé aux conseils départementaux.
Pour ce qui est de l’emploi, ce dernier a renseigné que les compatriotes handicapés, recrutés par la Fonction publique, au compte de l’Education nationale dans le Moyen-Ogooué, n’ont pas un plan de carrière. Il souhaite qu’une action soit menée en faveur de ces travailleurs qui ont déjà plus de 15 ou 20 ans de carrière.
M. Tenda a clos son point de presse en évoquant l’accès dans les bureaux de vote. Les personnes vivants avec un handicap, particulièrement celles qui sont sur fauteuil roulant, éprouvent d’énormes difficultés à remplir leur devoir, à cause de l’absence des rampes d’accès, y compris l’accès à l’isoloir qui, souvent obstrué par les table bancs, ne permettent pas à ces dernières de voter librement.
TLAM/ANM/FSS
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