Oyem : Raphaël Edzang appelle les ressortissants du canton Bissock à voter pour lui

Oyem, 14 Juillet 2023 – Le candidat du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Raphël Edzang, a appelé, le 13 juillet dernier, les populations du canton Bissock à voter en sa faveur aux prochaines élections. Celui-ci a présenté sa candidature pour le compte du 1er siège du département du Woleu, dans le canton Bissock.

Cette invite a été formulée au cours de la rencontre avec des populations de cette circonscription électorale, à qui il a annoncé sa candidature qu’il a dit être soutenue par quatre partis d’opposition.

‘’L’élection présidentielle de cette année est cruciale pour le Gabon. Car, elle revêt un caractère référendaire. Il s’agit d’arracher notre pays des mains d’une famille qui le confisque, depuis des décennies, et l’on tiré un parallèle avec le canton Bissock, où c’est une même personne qui détient le siège de député depuis 1996 ; et elle veut maintenant le léguer à son fils, comme si cela était leur propriété privée. Il faut y mettre un terme. Il est temps de libérer Bissock’’, a lancé Raphaël Edzang.

L’homme qui dit se battre depuis 2016 pour l’unité des fils de Bissock, a révélé s’être retrouvé le 8 juillet dernier, à Libreville, avec certains d’entre eux et d’avoir signé un accord en vue de présenter un candidat unique de l’opposition face à celui du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir.

‘’L’accord que nous avons signé regroupe le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), l’Union Nationale (UN), REAGIR, l’Union nationale Initiale (UNI), tous ces partis d’opposition ont accepté de soutenir ma candidature au canton Bissock’’, a informé M. Edzang appelant d’autres partis à se joindre à cette coalition.

L’orateur du jour n’a pas manqué de s’en prendre au parti au pouvoir qu’il accuse de plusieurs formes dérives, dont certaines touchent aux bonnes mœurs et à la pudeur, ainsi qu’à nos valeurs culturelles voire religieuses. ‘’Mes frères ne dit-on pas que toute autorité vient de Dieu ? Que devons-nous faire lorsque ce pouvoir tourne le dos à Dieu ? Bien sûr il faut le rejeter !‘’, a martelé l’homme politique.

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