Société & Culture

Atelier sous-régional sur la mise en œuvre de la ZLECAf: des fortes recommandations à l’issue des travaux

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Libreville, 12 juillet 2023 (AGP)-Préoccupée par  la question de la libre circulation des personnes et des biens, la Confédération syndicale internationale-Afrique (CSI-Afrique) et l’Organisation syndicale des travailleurs d’Afrique centrale (OSTAC), en collaboration avec la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), ont tenu d’intenses travaux du 10 au 11 juillet écoulé à Libreville, au cours d’un atelier sous-régional sur l’implication des syndicats de l’Afrique centrale dans la mise en œuvre de la ZLECAf, dont l’issue a accouché de fortes recommandations.

L’une des recommandations issues de l’atelier sous-régional est que chacun des pays parties prenantes puisse engager avec les gouvernements respectifs, la question du commerce dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Dans son mot de clôture, le secrétaire général adjoint de la CSI-Afrique, Joël Akhator Odigie a félicité l’ensemble des syndicats représentés pour le travail accompli et les résultats escomptés. Il a d’ailleurs,  encouragé les leaders à engager, une fois arrivé dans leurs pays respectifs,  à disséminer les résultats des travaux menés au Gabon.

Selon Jean De Dieu Moussodou, expert en économie et des finances, il était question d’édifier les leaders syndicaux sur le bien fondé de la Zlecaf. « C’est un engagement de tous les pays Africains. Il fallait que les syndicats, au niveau de la sous-région, puissent s’imprégner directement d’un dossier qui les attend dans quelques années. Nous avons également présenté les points forts et les points faibles de la Zlecaf. Nous avons compris que dans la Zlecaf, il y aura beaucoup de chocs, à la fois positifs et négatifs. Et il va falloir que les populations s’adaptent, les gouvernements et les entreprises aussi « , a déclaré l’expert.

Clôturant les travaux de cet atelier, Daniel Mongo a rappelé la préoccupation des syndicats sur les annexes et protocoles connexes qui ne contiennent aucun mécanisme pour faire respecter effectivement les droits fondamentaux du travail ou promouvoir des emplois décents.

« On a pensé donc, qu’il faut revenir avec l’Ostac en tant que sous-région pour que nous soyons réellement impliqués plus que le processus est encore long, et bien que nous apportions nos contributions. Lesquelles se trouvent dans cette documentation résumée globalement, les conclusions et les recommandations « , a-t-il indiqué.

Pour lui, « Il revient à chacun de restituer à nos gouvernants la quintessence des conclusions des travaux de l’atelier sous-régional, et surtout des actions à mener. Il vous revient aussi de faire du lobbying auprès des gouvernements respectifs et surtout à la Cemac et à la Ceeac.« .

Daniel Mongo a demandé, par la suite, aux organisations syndicales affiliées à l’Ostac ou non, de venir à eux.  » Il s’agit donc des questions importantes pour que nous nous approprions ces éléments et ensuite, que nos voix soient entendues au travers des différents gouvernements de la sous-région, au sein de la Cemac et de la Ceeac « , a-t-il conclu.

Pour les organisations syndicales, il est essentiel de faire figurer clairement dans le document de la Zlecaf, les dispositions relatives aux droits des travailleurs et de garantir le respect des conventions fondamentales de l’OIT, y compris la liberté d’association, afin d’éviter que les législations nationales sur le travail ne soient trafiquées dans un seul but de réduire les coûts de production pour favoriser le commerce international et la concurrence.

CBO/HUN

Chancelle BIKET ONANGA

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