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Libreville, 07 juillet 2023 (AGP) – Les dirigeants ouest-africains se réunissent en Guinée Bissau, ce dimanche, pour un sommet très attendu, en vue de juger les avancées des transitions après leur suspension aux organes décisionnels de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao),
«La tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent de régimes et de dirigeants démocratiquement élus», indique un communiqué de la présidence ivoirienne, publié après un entretien à Abidjan entre le président Alassane Ouattara et le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simao.
Selon le chef d’Etat ivoirien, les élections sont «un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces trois nations, qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise».
Au cours de ce sommet, les leaders ouest-africains, doivent chercher à infléchir les positions des militaires au pouvoir pour un retour rapide des civils au pouvoir. Mais les dirigeants sont divisés entre partisans de la fermeté et ceux qui souhaitent du compromis, à l’heure où les sanctions accentuent la crise économique et sociale au Mali et ont un impact sur les économies des pays voisins.
Le plus gros dossier sur la table des dirigeants de la Cédéao est sans doute celui du Mali. Les autorités maliennes de transition ont organisé, il y a trois semaines, le 18 juin dernier, un référendum constitutionnel, marquant la première échéance électorale convenue avec la Cédéao avec, en perspective, la présidentielle de février 2024.
Pour rappel, le 10 février dernier, le Mali, la Guinée et le Burkina avaient demandé, en vain, la levée de leur suspension de la Cédéao et de l’Union africaine (UA). L’Afrique de l’Ouest a vu se succéder les coups d’Etat en moins de deux ans, notamment, le putsch du 18 août 2020 à Bamako, celui du 5 septembre 2021 à Conakry, et le putsch du 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
AL/EN/FSS
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