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Lancement des travaux du séminaire sur la gestion du médicament au Gabon

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Libreville, 23 juin 2023 (AGP) – Le ministre de la Santé et des affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé, ce vendredi 23 juin 2023, à l’inauguration du nouveau bâtiment de l’Agence du médicament, sis à Oloumi, avant de lancer les travaux du séminaire sur l’optimisation de la gestion des médicaments et des autres produits de santé (MAPS) au Gabon, qui se déroulera sur deux semaines à l’endroit des acteurs du secteur public et privé, ainsi que de la CNAMGS.

Dans son nouveau visage, les espaces du nouveau bâtiment totalement réhabilité et réaménagé, répondent aujourd’hui aux normes dans un cadre de vie et de travail convivial réservé aux usagers, avec toutes les commodités attendues par les agents de cette entité.

« L’Agence du médicament est l’organe de régulation du médicament au Gabon. Donc, elle reçoit tous les usagers et tous les fournisseurs de médicaments. Aujourd’hui, c’est un espace convivial qui permet d’offrir des services de qualité aux populations qui viendront recueillir leurs services », a fait savoir le ministre de la Santé, à l’issue de la visite de l’infrastructure toute neuve.

Dans son discours, il a exprimé sa satisfaction à l’endroit de la nouvelle équipe pour le travail accompli en vue de satisfaire les usagers et assurer le bien-être des agents.

Après cette inauguration, le membre du gouvernement a procédé au lancement des travaux du séminaire sur l’optimisation de la gestion du médicament où les participants du secteur public, privé et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) vont échanger et discuter durant deux semaines autour de trois grandes thématiques. Aussi, de faire des propositions en vue d’optimiser l’accessibilité et la disponibilité du médicament dans toutes les formations sanitaires.

« Comme vous le savez, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a instruit le gouvernement d’engager des réformes importantes dans le secteur pharmaceutique. Aujourd’hui, bien qu’il y ait des avancées, mais le problème de l’accès et de la disponibilité du médicament se pose toujours au sein de la population. C’est pourquoi, sur instruction du Premier ministre, j’ai organisé ce séminaire avec tous les acteurs qui interviennent dans la gestion du médicament pour que rapidement elle puisse faire un diagnostic, mais aussi des recommandations pour permettre au gouvernement de pouvoir peut-être prendre d’autres textes qui viendront renforcer le dispositif pharmaceutique actuel », a-t-il déclaré.

Sur la problématique de l’approvisionnement du médicament dans les pharmacies, le membre du gouvernement a réaffirmé qu’il faudrait que les principaux acteurs puissent changer de paradigme.

« La prescription aujourd’hui des médicaments génériques devient une urgence, une nécessité, parce qu’ils coûtent moins cher à la population. Hors aujourd’hui, les grossistes pharmaceutiques pensent plus à leur chiffre d’affaires qu’aux populations qui doivent avoir accès à ces médicaments. Il y a également les organismes financiers qui doivent aussi aider nos partenaires, les hôpitaux, à pouvoir procéder au remboursement des médicaments », a-t-il notifié. Aussi, il a souhaité de mettre les égaux de côté pour pouvoir mettre en place des politiques publiques qui visent à faciliter l’accès des médicaments aux populations, pour que la politique sociale du président de la République soit effective au sein des formations sanitaires et pharmacies publics et privés au Gabon.

Pour le directeur général de l’Agence du médicament, Dr Ange Mibindzou Mouelet, le Gabon a créé son agence du médicament dans le cadre des recommandations fortes de l’Union africaine.

« Aujourd’hui, nous avons besoin d’avoir un fonctionnement optimal. Lorsque nous avons pris nos fonctions, nous avons eu des instructions claires de la tutelle. Nous avons mis en place un plan d’investissement en trois phases. Notamment, réhabiliter les locaux, optimiser le fonctionnement et le contrôle qualité, la certification d’agences « , a-t-il fait savoir.

Dr Ange Mibindzou Mouelet a indiqué que les objectifs sont claires, il faut identifier les mécanismes visant à épurer la dette de la CNAMGS, améliorer la rémunération des établissements, et accélérer l’optimisation des pharmacies hospitalières.

« Il faut développer les mesures visant à prescrire les génériques parce que ça va baisser les coûts. Il faut aussi améliorer le système en lui-même, les process de commande, les process de stockage et de distribution, y compris le recyclage et la gestion des ruptures « , a-t-il dit.

CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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