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LIBREVILLE, 21 juin (AGP)-Plusieurs voix s’élèvent au Gabon pour condamner l’intrusion prochaine dans le système éducatif de manuels sur la santé sexuelle et la sexualisation des enfants mineurs. L’opinion publique dit non à ce virage, et l’on assiste, depuis lors, à des débats houleux.
Alors que le bureau de l’Unesco au Gabon a entériné le 5 juin dernier, un contrat de service, avec pour objectif la vulgarisation de « l’éducation sexuelle complète » dans les enseignements du pré-primaire et primaire du Gabon, ils sont de plus en plus nombreux dans la société à émettre des objections sur ces programmes scolaires. Le cas du prophète Béni Ngoua Mbina qui, à l’occasion d’une conférence de presse donnée ce mercredi 21 juin à Libreville, s’est prononcé sur ce sujet d’actualité.
Pour lui, le fait d’initier des manuels dans les écoles primaires et pré-primaires afin de parler aux enfants de sujets aussi délicats que le choix de la sexualité révèle d’un bouleversement de « l’ordre divin». Il a ainsi lancé un appel à sa restauration.
Le prophète Béni Ngoua Mbina, a part ailleurs appelé les syndicats de tous bords, les communautés religieuses, et tous les parents de la République, à « rejeter avec fermeté » ces manuels scolaires tendancieux.
L’homme de Dieu appelle le gouvernement à se ressaisir, en « retirant« , « sans condition« , les manuels scolaires querellés du système éducatif gabonais.
RNA/CBO/FE
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