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Libreville, 19 juin 2023 (AGP) – Le Centre africains de prevention et de contrôle des maladies en Afrique (Africa CDC), en collaboration avec le centre collaborateur régional (CCR) d’Afrique centrale, co-organisent du 19 au 21 juin 2023, un atelier en vue de dresser les bilans exhaustifs et sans complaisances de la mise en activités du réseau intégré de surveillance et de laboratoire (Rislnet) de la region.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé et des affaires sociales, Ousman Hamidou, au nom du ministre empêché.
C’est suite à l’adoption du plan de travail du bureau en 2019, que la CDC Afrique et la CCR d’Afrique centrale, co-organisent du 19 au 21 juin à Libreville, un atelier régional, en vue de dresser les bilans exhaustifs et sans complaisances de la mise en activités du réseau intégré du surveillance et des laboratoires (RISLNET) dans la région.
Aussi, pour le partage d’informations pour permettre de mieux intégrer le système de laboratoire et de surveillance n’ayant pas encore bénéficier des activités du RISLNET.
« Le CDC Afrique a reconnu la nécessité de disposer des services et réseaux de laboratoire, ainsi que des réseaux de surveillance de qualité en raison de la charge de mobilité et du grand nombre d’épidémies qui se produit sur le continent. Doncw au cours de cet atelier, nous ferons l’analyse de la situation. Ce sera également l’occasion d’identifier les défis et proposer des solutions pour la réalisation du réseau intégré de surveillance et de laboratoire (RISLNET) et définir une feuille de route pour la relance des activités dans notre région », a expliqué Dr Djoudalbaye Benjamin.
En effet, c’est un rêve devenu réalité pour le président du bureau du RISLNET, qui n’a pas manqué d’exprimer sa vision future pour le réseau. » Il nous reste d’avoir l’audace de faire autrement pour redonner au RISLNET les moyens de ses missions. Pour l’avenir, faisons autrement, finalisons la lecture et la validation des statuts et du règlement intérieur du réseau, créons des conditions pour rendre possible l’alternance des pays à travers les membres du bureau, faisons sans pitié et sans scrupule l’état de la situation globale du réseau pour le remettre sur le chemin des succès tangibles », a confie Dr Jean Akiana.
Ainsi, l’un des défis majeurs du gouvernement gabonais, à l’instar des gouvernements africains, est d’offrir aux populations des prestations de soins de qualité et un cadre de vie à l’abri des maladies infectieuses et autres ménaces de santé publique.
Pour les organisateurs, cet atelier vient donc à point nommé. « Cet atelier cadre avec le Plan d’accélération de transformation (PAT) dans le secteur santé. C’est un défi qui ne pourrait être relevé sans l’optimisation du fonctionnement de nos laboratoires et une gestion efficace des données quantitatives et qualitatives enregistrées. Notamment dans la lutte et la prévention contre les maladies infectieuses et hémorragiques », à indiqué le secrétaire générale du ministère de la Santé et des Affaires sociales Ousman Hamidou, représentant le ministre, avant de déclarer ouvert l’atelier d’analyse situationnelle de la mise en oeuvre du réseau intégré de surveillance et de laboratoire en Afrique centrale.
LNM/CBO/FSS
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