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Elim.CAN 2023/Panthères : le 3-5-2 comme solution aux forfaits des latéraux ?

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Libreville, 16 juin 2023 (AGP) – Les forfaits des latéraux Anthony Oyono et Johan Obiang vont contraindre le sélectionneur national du Gabon, Patrice Neveu, à revoir ses plans et donc son système de jeu face à un adversaire qui viendra jouer la gagne à Franceville.

La sélection nationale du Gabon affronte ce dimanche à Franceville la République Démocratique du Congo. Un match comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire. Et qui pourrait, au terme des 90 minutes, tracer l’avenir de chacune des deux équipes.

A commencer par celle du Gabon, dont la victoire suffira pour prendre son envol pour le pays des « éléphants ». Son adversaire en revanche doit éviter une défaite synonyme d’élimination.

C’est dire les enjeux de cette opposition que le Gabon aborde néanmoins avec un petit handicap né du forfait de ses deux arrières latéraux habituels. Des absences qui nécessitent, dès lors, des ajustements tactiques pour contrer un adversaire qui viendra jouer la gagne.

Il va donc y avoir du coaching côté gabonais. Et deux options s’offrent au sélectionneur gabonais, Patrice Neveu. Lui, qui depuis sa prise de fonction à la tête de l’équipe a toujours su adapter ses plans en fonction des éléments qu’il a sous la main. Avec à la clé, des résultats plus ou moins satisfaisants comme ce fut notamment le cas lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations au Cameroun.

Pour ce match face à la RDC, le technicien français pourrait opter pour son traditionnel 4-3-3, avec le basculement de Lloyd Palun comme arrière droit. Et Wilfried Ebane Abessolo à gauche. Avec le risque, cependant, que le joueur de Locminé en National 3 (D5, France), quelque peu lent et moins explosif, ne parvienne à contenir le très remuant ailier congolais, Yoane Wissa (Brentfort, Premier League).

Une « menace » que seul le schéma construit en 3-5-2 pourrait contrecarrer avec une densité de joueurs en milieux, dont deux « pistons » chargés de couvrir les espaces laissés dans le dos. C’est d’ailleurs cette option qui semble tenir la route.

Des sources évoquent, en effet, cette hypothèse avec le trio expérimenté Palun-Écuélé-Appindangoye.

On en saura davantage au terme de la dernière séance d’entraînement de l’équipe, ce samedi, au stade de Franceville.

FE/FSS

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