LIBREVILLE, 6 juin (AGP)-Le naufrage collectif de la sélection nationale du Gabon aux récents mondiaux en Azerbaïdjan, le second après celui du Mexique l’année dernière, fait naître de réelles inquiétudes sur la difficulté des taekwondoïstes gabonais à se régénérer, à moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
La réduction du nombre d’athlètes gabonais à Baku en Azerbaïdjan, à savoir six, contre dix lors de la précédente expédition à Guadalajara au Mexique n’a rien changé au résultat. Le Gabon n’a pas ramené de médailles de la coupe du monde taekwondo, et le scénario est quasi-similaire au vécu du Mexique, où là-bas aussi, seuls deux taekwondoïstes gabonais avaient pu passer un tour.
Un bilan bien évidemment négatif au regard des forces en présence. D’autant qu’il s’agissait là, des six meilleurs combattants gabonais du moment, si l’on s’en tient à la définition même de « short list ». Laquelle obéit à l’idée d’une sélection de ce qui se fait de mieux qualitativement sur un échantillon quantitatif.
Voir ainsi sortir les six meilleurs combattants gabonais les uns à la suite des autres, sans acte de bravoure ou de révolte de leur part durant leurs combats respectifs, laissent songeur. De même que cette cascade de défaites a de quoi inquiéter au moment où arrivent à grands pas, les prochains Jeux Olympiques de Paris en 2024. Probablement les derniers du capitaine de l’équipe, Anthony Obame, dont le digne le successeur tarde à pointer le bout du nez.
Un rendez-vous au niveau encore plus élevé qu’un mondial, que les taekwondoïstes gabonais aborderont avec très peu de certitudes. Parce que eux aussi sont désormais confrontés au plafond de verre du deuxième tour d’un championnat du monde. Il y’a donc lieu de vite agir au niveau de l’encadrement technique national, au risque de s’accommoder à la simple expression de la théorie de Pierre de Coubertin qui disait : « l’important c’est de participer ».
Les prochains championnats d’Afrique, au mois d’août en Côte d’Ivoire, seront révélateurs du niveau actuel du taekwondo au Gabon.
FE/FE
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