Conformément au calendrier édicté par le ministère de l’Éducation nationale, le certificat d’études primaires (CEP) a été organisé sans heurts ce mardi matin à Lambaréné, capitale provinciale du Moyen-Ogooué, dans le centre du pays.
Ils étaient au total 1817 élèves de la classe de 5ème année du primaire, répartis sur 12 centres dans le Moyen-Ogooué, dont 9 dans le département de l’Ogooué et des lacs (Lambaréné ) et 3 dans le département de l’Abanga-Bigné (Ndjolé), qui ont affronté les épreuves du CEP 2023.
Les candidats ont ouvert les hostilités avec l’épreuve de Mathématiques, suivie de l’étude de texte en Français, pour boucler l’examen avec l’épreuve de Question de cours.
L’inspecteur Jacques Nzousti, chef de la circonscription scolaire du Moyen-Ogooué, a rassuré de la bonne tenue de l’examen dans la province. « Le CEP a été lancé ce matin conformément aux orientations de la tutelle. Dès 9h, nous avons commencé la première épreuve comme l’indiquait le chronogramme (…) J’ai le retour des présidents des 12 centres de composition de la province. Tout se passe bien, dans le calme. Notre souhait, c’est que nous puisons avoir un grand nombre d’admis« , a-t-il déclaré.
Notons qu’avant le lancement du CEP, la délégation académique a été reçue par le gouverneur de la province, Abdul Razzaq Guy Kambongo. Ce dernier voulait se rassurer qu’il n’y avait aucun souci organisationnel.
« L’échange que j’ai eu avec les responsables de la circonscription scolaire du Moyen-Ogooué a été rassurant. C’était pour les encourager, car ils ont la lourde charge d’enseigner nos enfants. Il était important que nous leur témoignions de notre appui et notre concours« , a indiqué le gouverneur.
Plusieurs parents rencontrés à l’entrée des différents centres de composition ont tenu à accompagner leurs enfants, devenus candidats pour la circonstance. Il s’agissait de leur apporter le réconfort psychologique dont ils avaient besoin, afin qu’ils abordent cette étape avec sérénité.
Au regard de l’atmosphère qui a prévalu dans la plupart des centres de composition visités, tout a été orchestré comme du papier à musique, afin de permettre aux apprenants de bénéficier d’un environnement d’examen adéquat.
Un seul fait déplorable, celui d’une élève dont le nom n’a pas été retrouvé sur les listes de composition, au centre de l’école Jacqueline Rawiri. Selon les informations recueillies sur place, la direction a omis de transmette le dossier de la candidate. Une situation qui met à mal toute sa famille.
ABM /TLAM/ANM/FE
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