Société & Culture

Santé : « Promouvoir l’accouchement physiologique au Gabon »

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Libreville, 5 mai 2023 (AGP) – C’est le thème retenu pour la 21ème édition de la journée internationale de la Sage-femme, tenue du 3 au 5 mai 2023, au Centre de formation de Nkok. Une pratique qui consiste à revenir à une méthode plus naturelle de l’accouchement. 

La journée internationale de la sage-femme a été l’occasion de mettre en avant l’importance de promouvoir l’accouchement physiologique au Gabon. Cette pratique vise à laisser la nature faire son travail en limitant les interventions médicales qui peuvent être inutiles, voire dangereuses pour la mère et le bébé.

La 21ème édition qui a réuni les sages-femmes et autres professionnels à savoir, des gynécologues, des pédiatres, des psychologues, des anthropologues et des sociologues autour des ateliers, des échanges et des expositions, a été le moyen pour mieux sensibiliser ces dernières à revenir sur les pratiques plus naturelles de l’accouchement.

«On a voulu mettre l’accent sur cet accouchement physiologique parce qu’on a trop d’accouchement qui ne se font pas normalement, alors que la majorité des femmes enceintes est en bonne santé. Une grossesse normale chez une femme, on peut espérer un accouchement normal. Or, on voit qu’il y a beaucoup d’accouchements où on induit quelque chose, où on médicalise un accouchement et ce n’est pas forcément à la demande des patients. Du coup, cette année, on a voulu mettre l’accent sur la promotion de l’accouchement pour nous permettre de nous perfectionner, parce qu’aborder un accouchement physiologique ce n’est pas comme si on ne fait rien, bien au contraire on doit devenir spécialiste de cet accouchement physiologique. Et je pense qu’il y a un engouement et les sages-femmes comprennent maintenant notre mission dans ce travail», a expliqué la présidente de l’association des sages-femmes du Gabon, Anita Ikogou.

Ainsi, des recommandations ont été émises : «chaque communication a émis ses recommandations mais celles qui sont revenues le plus étaient la formation continue des sages-femmes, son déploiement partout sur le territoire national et le manque de communication entre la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), les patientes enceintes et nous. C’est leur droit de bénéficier de cette assurance et à nous de bien comprendre l’information pour qu’on puisse la donner aux futures mamans. À cet effet, on appelle la CNAMGS à plus de communication. Il s’agit pour nous d’avoir un langage commun et harmonisé. Lorsque nous informons aux patients sur certains faits, on veut bien que ce soit le cas même pour eux à la CNAMGS », a indiqué la présidente de l’association des sages-femmes.

Les participants ont, de ce fait, insisté sur la nécessité de renforcer la formation des professionnels de la santé sur les techniques d’accouchements physiologiques et de favoriser les échanges entre les différents acteurs du domaine de la santé pour une meilleure prise en charge de la femme enceinte.

LKM/CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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