Libreville, 5 mai 2023 (AGP) – A l’initiative de la Société nationale immobilière (SNI) et la Mairie d’Akanda, une consultation publique sur la modernisation de la gestion des cités Alhambra (parcelles 10, 1 et 3) a eu lieu ce vendredi à Libreville, avec pour objectif d’améliorer, entre autres, les conditions de vie dans ces cités.
Ponctuée par les interventions des acteurs concernés par le secteur logement au Gabon, notamment la Société nationale immobilière qui en a désormais la gestion, la Marie d’Akanda garant de ladite commune et du bien-être de ses populations, l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) et le ministère de tutelle représenté, cette consultation s’est voulue franche et constructive entre les deux parties.
Prenant la parole en l’entame de la rencontre, le Maire de la Commune d’Akanda, Yvon Patrick Rombogouera a rassuré les résidents des trois cités sur la volonté commune et «manifeste» des deux entités suscitées de trouver des solutions aux maux qui minent ces cités ainsi que celle d’encadrer et améliorer la vie d’environ plus de 4.000 résidents. In fine, de faire de cette franche de la population gabonaise, des propriétaires de ces logements.
«Le but de cette initiative, c’est de vous amener à être propriétaires de ces logements», a déclaré le maire d’Akanda. Selon lui, pour y arriver, un règlement intérieur, entre autres préalables, est important dans ce processus d’attribution définitive de ces maisons.
Le directeur général de la SNI, Herman Kamonomono, quant à lui, est intervenu sur le nouveau processus de gestion de ces cités par la structure dont il a la charge et la Mairie d’Akanda. Lequel processus selon lui, n’est pas propre à la SNI ou une initiative isolée. Elle est le fruit d’un consensus pour le bien-être des habitants de ces cités.
Aussi, pour M. Kamonomono, le choix du terme consultation publique n’est pas fortuit. Tant l’objectif est d’impliquer les bénéficiaires eux-mêmes, pour qu’au terme de cet objectif d’amélioration des conditions de vie dans «Alhambra», les bénéficiaires laissent un héritage foncier à leur progéniture. Ce, à travers un processus constructif qui débutera dans les prochains jours.
Le représentant de la SEEG, pour sa part, a rassuré quant à la poursuite des travaux d’électricité et d’adduction d’eau dans les trois parcelles.
La rencontre de ce jour a laissé place à des échanges fructueux entre les parties présentes qui, visiblement, en sont sorties satisfaites.
CEM/CBO/FSS
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