Franceville, 26 avril 2023 (AGP) – A l’instar de la communauté internationale, le Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF), a commémoré, le mardi 25 avril écoulé à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué (Sud-est), la Journée de lutte contre le Paludisme, par une séance de sensibilisation des étudiants de l’Ecole supérieure des sciences d’informatiques et de gestion (ESSIG).
Sous le thème «Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : Investir, innover, mettre en œuvre», les chercheurs et docteurs du CIRMF, conduits par le Dr Karl Imboumy-Limoukou, chargé de recherche au Cames, ont édifié les étudiants d’ESSIG sur la lutte contre paludisme au Gabon, par une séance d’informations et de sensibilisation.
Pour le Dr Karl Imboumy-Limoukou, chargé de recherche au Cames, le choix d’ESSIG n’est pas anodin. Car, au fait du partenariat qui existe entre le CIRMF et ESSIG, cette institution regroupe un parterre d’étudiants qui sont les meilleurs relais pour diffuser les informations, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans les quartiers, afin d’impacter un grand nombre de population.
‘’La substance du message était la sensibilisation sur cette maladie parasitaire. Car, le Gabon est un pays hautement endémique au paludisme prédominant chez les enfants de moins de 5 ans, qui a enregistré 591 décès annuel en 2020. Aussi, fallait-il expliquer c’est quoi finalement le paludisme, comment on fait pour le prévenir, quels sont les symptômes, comment le diagnostiquer et après comment on le traite? Et ensuite, nous expliquer les mesures de préventions, pour lutter efficacement contre le paludisme, à savoir : assainir l’environnement immédiat des habitations, dormir sous une moustiquaire imprégnée, pulvérisations intra domiciliaires, et surtout consulter tôt, afin qu’on empêche le parasite de se développer et de faire la maladie mais aussi l’éducation, il ne faut pas cesser d’éduquer, de mener des campagnes de sensibilisations afin de mettre les populations aux faites’’, a expliqué le Dr Karl Imboumy-Limoukou.
Pour sa part, le Dr Neil Michel Longo Pendy, chercheur, a édifié l’assistance sur le contrôle du paludisme et la lutte anti vectorielle, en expliquant qu’il existait 42 espèces d’anophèles au Gabon, dont une trentaine était capable de transmettre le plasmodium. Le Dr Ingrid Nascimento a sensibilisé sur les signes cliniques du paludisme, notamment la fièvre, les céphalées, les douleurs articulaires, la fatigue extrême. M Atiga Nick, ingénieur au CIRMF, s’est, quant à lui, étalé sur le diagnostic biologique.
Les jeunes participants ont indiqué avoir été édifiés et ont promis de faire le relais autour d’eux.
ZSO/ANM/FSS
Commentaires