Woleu-Ntem

Oyem : après le déguerpissement des commerçants place au relogement

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Oyem, 23 avril 2023 (AGP) – Un mois après le lancement de l’Opération «Libérez-les trottoirs», décidée par le gouvernement et menée sur le terrain par la direction provinciale des TP d’Oyem, l’heure est à présent au relogement des opérateurs économiques impactés par l’opération.

En réalité, l’opération «Libérez-les trottoirs», déployée par les pouvoirs publics, était la partie émergée de l’iceberg, car derrière celle-ci un objectif de développement en général, et particulièrement d’embellissement de la cité, est poursuivi.

Les résultats sont à présents perceptibles au marché de Ngouéma, où l’opération a permis de libérer et remettre en valeur un linéaire de route cannibalisé totalement par les commerçants étrangers. Tout comme elle a permis de rouvrir la route qui traverse le quartier Monaco, jusqu’à la pharmacie Ada, entre autres.

En effet, les commerçants déguerpis, dont les activités avaient une emprise sur le domaine public routier, y compris les trottoirs, peuvent être classés en deux catégories.

D’un côté les opérateurs économiques, dont les bâtiments abritant les commerces étaient faits de matériaux de récupération en bois, à qui il a été sommé d’avoir des bâtiments en parpaings, tout en libérant le domaine communal routier.

De l’autre côté les petits commerçants, qui exerçaient leur petit commerce à l’air libre sur les trottoirs, à qui il a été enjoint tout simplement de quitter les lieux.

Dans un cas comme dans l’autre, en dépit de quelques poches de résistance, au premier arrondissement notamment, le débarras des trottoirs permet à la ville d’Oyem de présenter à ce jour une physionomie plus avenante, affable où le piéton peut enfin, librement circuler, sans entrave aucune, sur les trottoirs. Ce nouveau visage se caractérise, également, par la présence et l’éclat des nouveaux bâtiments peints en couleurs flamboyantes, érigés par les opérateurs économique en bordure des voies publiques.

A n’en point douter, les abords des voies publiques de la ville d’Oyem offrent, dorénavant, un tableau fort attrayant, ainsi que le confirme Stéphanie A, une jeune gabonaise la trentaine, rencontrée au détour d’un quartier de la ville.

‘’Au début, à la vue des commerçants mécontents, j’étais également quelque peu dépitée en voyant le bulldozer détruire les commerces. Car cela donnait l’impression d’une impréparation. Aujourd’hui, je comprends que c’était pour le bien de notre ville. Je félicite le gouvernement pour cette opération qui est suivie de près par notre gouverneur que je vois régulièrement sur le terrain,  à cet effet’’, confie-t-elle.

Néanmoins, à ce jour, la préoccupation majeure du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djeki, reste de trouver un espace pour installer les commerçantes, majoritairement des gabonaises, qui exerçaient leurs petits commerces à l’air libre sur les trottoirs.

’Vous savez, il s’agit avant tout de gabonaises qui subviennent aux besoins de leurs familles par cette activité. Nous avons l’obligation de leur donner un endroit où elles peuvent librement et en toute sécurité travailler et nous nous y attelons’’, a-t-il expliqué.

Il est vrai que certaines ont été, provisoirement, installées dans la bâtisse d’un marché en construction, laissé inachevé par l’ancien maire Vincent Essone Mengue, non loin de la tribune officielle, mais d’autres, plus nombreuses sont en attente d’être casées. Il s’agit de celles qui sont installées en bordure de route au marché de Ngouema, le plus grand de la ville, et d’autres qui, bien moins nombreuses, vendent au carrefour Akoakam.

EMM/ANM/FSS

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