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10 KM POG/: «Prétendre faire des bons résultats nécessite au préalable une préparation de qualité» (Président de la FGA)

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Le Président de la Fédération gabonaise d'athlétisme (FGA), Anaclet Mathieu Taty.

Port-Gentil, 07 avril 2023 (AGP) – Le Président de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Anaclet Mathieu Taty, a indiqué dans une interview, à la veille de la course, que les athlètes gabonais allaient essayer de suivre le train des coureurs professionnels, samedi, en dépit d’une préparation quelque peu tronquée.

Agence gabonaise de presse (AGP): comment s’est passée la préparation des athlètes gabonais à un jour de la 5e édition du 10KM de Port-Gentil ?

Anaclet Mathieu Taty : «La 5e édition du 10 km de POG est une compétition inscrite dans le programme d’activités annuelles de la FGA. Donc, pour nous c’est une compétition statutaire. Je ne peux pas dire que nos athlètes ont été placés dans des conditions idéales pour peaufiner leur préparation. Le manque de moyens a fait en sorte que la direction technique nationale s’adapte avec les moyens du bord. A défaut de manger le caviar, on se contente de la sardine. Les Panthères, version athlétisme, ont bénéficié d’un regroupement de deux semaines basé uniquement sur les aspects techniques. Cette préparation ne reflète en rien celle d’une équipe ambitieuse. La volonté étant, mais les moyens ne suivent pas. Encore pour la 5è fois, nous aurons une équipe nationale qui va se battre tant bien que mal pour se surpasser et surtout pour ne pas friser le ridicule face aux plateaux des élites, habitués à de tels rendez-vous».

Combien d’athlètes votre fédération a-t-elle présenté cette année ?

«Pour cette édition, nous aurons 9 athlètes (06 hommes et 03 femmes) qui vont défendre les couleurs nationales. Malheureusement, notre champion Djessy Kodo Mouele s’est blessé à la dernière minute et ne sera pas de la partie. Il y a une autre défection, celle de Nzoghe Marc Titus, mais pour des raisons professionnelles. Mais, nous avons des jeunes pétris de qualités qui vont devoir s’exprimer, ce samedi 08 avril. Nous ne désespérons pas, au contraire nous les encourageons à persévérer dans l’effort pour faire honneur à toute la Nation».

Peut-on enfin espérer voir les athlètes locaux titiller les coureurs professionnels et jouer la gagne ?

«Pour prétendre avoir des performances de haut niveau, il faut une préparation de qualité pour ne pas dire de « haut niveau » sur le plan technique, diététique, médical, psychologique. Nos athlètes n’ont pas bénéficié de ce traitement, comment pourront-ils lutter contre des professionnels placés dans des conditions adéquates de préparation ? Mais, nous vous rassurons que ces jeunes vont utiliser toute l’énergie dont ils disposent pour lutter contre ces athlètes professionnels».

En tant que Président de la fédération, que vous inspire la participation du britannique, Mo Farah?

«Permettez moi tout d’abord de dire ici que si le 10km de POG, tout comme les autres compétitions, connaissent chaque année un engouement, ceci est rendu possible grâce à un homme qui croit aux potentialités des gabonais dans l’événementiel, la performance. Cet homme n’est autre que le président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba qui, dans sa vision de faire du Gabon une grande Nation sportive, une vitrine du sport mondial, a favorisé la mise en place d’une politique sportive où l’acteur principal « athlète » est placé au cœur de cette politique. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si la WorldAthletics a décerné à cette compétition le label Gold qui est la distinction suprême en matière d’organisation d’événements en athlétisme. Le Gabon est le premier pays Africain à pouvoir bénéficier de ce label. Je ne manquerai pas de souligner aussi celui là qui, aux côtés du chef de l État, ne ménage aucun effort, en mettant en place des stratégies aux fins de l’exécution de cette politique sportive pour le bonheur de toute la jeunesse gabonaise, j’ai cité le ministre des Sports, Franck Nguema.
Il y a l’Office national de développement du sport et de la culture (ONDSC) qui accompagne au quotidien ces athlètes en finançant certains projets et événements. Et enfin, des amis, des promoteurs qui nous apportent leur expertise et nous accompagnent dans notre mission de promouvoir notre discipline. Donc, c’est cette chaîne, chacun jouant sa partition qui permet aujourd’hui de voir des sommités telle que Mo Farah et bien d’autres, prendre part à ces compétitions. C’est un honneur et une fierté pour notre fédération».

Propos recueillis par FE/FSS

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