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Libreville, 6 avril 2023 (AGP) – Prévue ce jeudi, la signature de l’accord sur la relance de la transition démocratie au Soudan a été reportée. Ce, à cause des négociations qui butent encore sur l’intégration des Forces de soutien rapide (FSR) aux troupes régulières.
Hier mercredi, les représentants des civils ont annoncé la mauvaise nouvelle. «La signature a été reportée en raison de la reprise des pourparlers entre militaires… les 1ers et 6 avril», indique le texte.
Attendu ce jeudi, la signature de l’accord de transition a été renvoyée. Civils, militaires et paramilitaires devaient prendre part à la signature de l’accord permettant la normalisation de ce processus.
Pour les experts, «les négociations ont progressé sur plusieurs points, mais une dernière question doit encore être finalisée, à l’endroit des modalités de l’intégration des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) aux troupes régulières», expliquent-ils.
Dans l’impasse par une rivalité au sommet de l’armée, alimenté par l’opposition existence entre le général Abdel Fattah al-Burhane, au pouvoir depuis son coup d’Etat du 25 octobre 2021, et son second, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des ex-miliciens de la guerre du Darfour désormais regroupés dans les FSR.
Une marche pacifique a été initiée ce jeudi pour, «la liberté, la paix et la justice », contre les militaires et « le retour de l’ancien régime», la dictature islamo-militaire d’Omar el-Béchir, renversé en 2019. Le gouvernement pour ne pas être débordés par des soulèvements, a décrété le 6 avril jour chômé. Un important déploiement militaire a été effectué, mercredi, dans différents quartiers de Khartoum et de ses banlieues, barrant notamment les ponts sur le Nil, ont rapporté des témoins.
Selon les médecins pro-démocratie, «la répression des manifestations contre le coup d’Etat au Soudan a déjà fait 125 morts», ont-ils indiqué.
LNL/FSS (Source africanews)
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