Libreville, 5 avril 2023 (AGP) – Durant le séjour de trois jours du chef de l’Etat français en Chine, il sera question d’économie, d’Ukraine, mais aussi de la relance des échanges culturels entre Pékin et l’Europe, suspendus pendant la pandémie de Covid-19.
C’est au Nord-Est de la capitale chinoise qu’Emmanuel Macron est attendu ce mercredi dans une galerie d’art pour son retour en Chine. Cette visite se veut comme un reflet du renouveau des échanges culturels entre la France et la Chine. C’est dans cette idéologie que Jonas Stampe, conservateur et chercheur principal au Red Brick Art Museum de Pékin va déclarer, « »Bon moment » doit être un moment parfait pour les visiteurs, une exposition qui présente le meilleur de l’art contemporain chinois et français avec des grands noms, mais aussi des œuvres de jeunes artistes chinois» Car l’évènement a été intitulé « Bon moment ».
Des expositions de l’art contemporain franco-chinois, en l’occurrence les œuvres de Huang Yong Ping, Tatiana Trouvé, Shen Yuan, Laure Prouvost ou encore Cao Fei, symbolisent la renaissance des échanges culturels interrompus par la pandémie. D’une part entre la Chine et le reste du monde, mais surtout avec la France qui occupe une place importante sur la scène de l’art contemporain chinois, d’après les spécialistes du secteur.
«L’arrivée du président français marque l’importance de la culture dans la société, mais aussi dans les échanges internationaux. C’est une bouffée d’air et de vie», poursuit Jonas Stampe.
À cet évènement, Emmanuel Macron doit inaugurer la 17ème édition du festival franco-chinois «Croisements » durement affecté dans sa partie spectacle vivant, pendant les trois ans sous zéro-Covid en Chine comme le cinéma d’ailleurs.
À l’occasion de cette visite présidentielle, sort ce vendredi 7 avril sur les écrans chinois le film Notre-Dame brûle.
Pour le réalisateur, Jean-Jacques Annaud, « c’est un nom qui parle aux Chinois », a-t-il dit. D’après le distributeur du film, Selim Elbeky « Jean-Jacques est connu et ses films sont appréciés ici. Les Chinois savent qu’il est l’un des très rares réalisateurs étrangers à avoir tourné un film chinois, »Le dernier Loup (Wolf Totem) » en 2015. Et aujourd’hui »Notre-Dame brûle ». Je me souviens d’avoir été en Chine lors de l’incendie et les Chinois étaient plus tristes que moi en voyant les images, c’est un lieu mythique », a-t-il souligné.
Il tient à dire qu’une coopération artistique et culturelle franco-chinoise sera à l’honneur l’année prochaine, pour le 60ᵉ anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.
LNL (source RFI)
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