Libreville, le 27 mars 2023 (AGP)- L’Afrique du Sud est cloué au mur depuis l’annonce du mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale envers le président russe Vladimir Poutine. Déjà, refusant de condamner la guerre en Ukraine, l’Afrique du sud compte accueillir le président russe, Vladimir Poutine, lors du sommet des Brics, prévu se tenir en août prochain. Un geste qui pourrait coûter cher à l’Afrique du Sud s’il n’adhérait pas à cet arrêt.
Le mandat d’arrêt international à l’endroit du président russe, Vladimir Poutine sera effectif, s’il arrive en territoire sud-africain car, les autorités auraient l’obligation de l’intercepter, en application du statut de Rome, auquel ce pays est signataire.
De ce fait, Pretoria, capitale de l’Afrique du Sud tente une échappatoire et effectue des enquêtes pour, une solution face au sommet des Brics, qui regroupera cinq pays. Notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud car il est incertain que l’Afrique du Sud… Et, ce ne serait pas la première fois que l’Afrique du Sud bafoue son adhésion au statut de Rome.
En outre, avec l’existence de la discorde entre l’Alliance démocratique, premier parti d’opposition et soutien du peuple ukrainien qui demande au président sud-africain, Cyril Ramaphosa de simplement empêcher la venue de Vladmir Poutine. Et le parti radical des combattants pour la liberté économique qui se dit prêt à accueillir le président russe, selon Julius Malema, leader du parti «Nous connaissons nos amis, nous connaissons qu’ils nous ont libérés.».
En rappel, en 2015, Pretoria n’avait pas arrêté l’ancien président soudanais Omar el-Béchir. L’Afrique du Sud avait même envisagé de quitter la Cour pénale internationale (CPI), en 2016. Il faut indiquer que les liens entre l’Afrique du Sud et la Russie datent à l’époque de l’apartheid, au cours de laquelle le Kremlin avait apporté son soutien au Congrès national africain (ANC) dans la lutte contre le régime raciste.
AGM/LNL/CEM-AGP (Source : RFI)
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